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lundi 15 septembre 2008

ville de Tadla-Azilal:

l'une des seize régions du Maroc. Elle se trouve au centre du pays, englobant la plaine de Tadla entre le Haut et le Moyen Atlas. Sa superficie est de 17 125 km² pour une population de 1 450 519 habitants [1]. Son chef lieu est Beni Mellal.
Géographie:La région de Tadla-Azilal s’étend sur une superficie de 16 996 km² et regroupe deux provinces :
* Beni Mellal * Azilal
Elle se compose actuellement de 9 cercles, 32 caidats, 9 communes urbaines dont 7 à la province de Beni Mellal et 2 à la province d’Azilal, et 73 communes rurales dont 42 font partie du territoire de la province d’Azilal et 31 font partie de celui de la province de Beni Mellal.
La région de Tadla-Azilal est limitée à l’ouest par les provinces d'El Kalâa des Sraghna et Al Haouz, au nord par les provinces de Khouribga et Settat, à l’est par les provinces d’Errachidia et Khénifra et au sud par la province de Ouarzazate.
le climat: De sa situation entre les plateaux de phosphate et le moyen atlas la region de tadla d'une altitude moyene de 400 a 700m se caractérise par un climat tres continental,ca qui se voit par le taux de précipitation qui varie entre 300 et 750mm selon les années. la temperature devienne negative en hiver on a enregister -07°C a beni mellal en janvier 2005, l'été est tres chaud a cause des vents brulants du sud-ouest-est "chergui" qui font augmenter le mercure au desus des 40°C (47°C juillet 2007) tout ca finit parfois par de violents orages qui rafraichi le sol.
La province d'Azilal :$ * Superficie : 9 800 km² ; * Population totale : 504 273 habitants ; * Population urbaine : 81 685 habitants ; * Population rurale : 422 588 habitants ; * Densité : 52 habitants/km².
desite ;26 habitans/km
Histoire:Les anciens habitants du Tadla étaient des Berbères :
* Zénètes, agriculteurs dans les plaines * Haskura-Snaga, pasteurs dans les montagnes.
Le premier contact de Tadla avec les Arabes a eu lieu lors du passage du conquérant Oqba Ibn Nafaa (général arabe envoyé en 670) qui revenait du Sus pour islamiser les Haskura. Quand Idris Ier conquit le Tadla en 172/789, il n'y trouva qu'un petit nombre de musulmans ; la majorité de la population était encore composée de juifs ou de chrétiens.
En l'an 202/818, des Arabes andalous fuyant l'Espagne à la suite de la révolution du Rabad (Faubourg de Cordoue), s'établirent dans le Tadla ; quelques années plus tard, d'autres Arabes de Fès les suivirent lorsqu'un Émirat Idrissides fut crée dans cette région.
La grande émigration arabe n'eut lieu qu'à la fin du VI/XIIme, lorsque les Almohades eurent décidé de déplacer vers le Maroc les bédouins arabes de Banu Hilal et de Banu Sulaym qui avaient pris pied en Tunisie. Les Arabes se répandirent alors dans le pays ; Ibn Khaldoun dit à ce sujet :
« Les immigrés arabes Djusham et Ryah ont habité les plaines, le Maroc fut submergé par des peuplades innombrables ».
Après l'assassinat de l'almohade Yahya b. Nasir en 1236, les Banu Jabir, autre fraction des Djusham, affluèrent au Tadla et s'installèrent dans le piémont, avoisinant les Snaga établis sur les sommets et les plateaux. Les Banu Djabir se hasardaient parfois vers les plaines, mais dès qu'ils craignaient un danger provenant du pouvoir central ou d'un chef impitoyable, ils se repliaient dans la montagne auprès de leurs alliés berbères.
Les Saadiens à leur tour, introduisirent au Tadla des Arabes Ma'kil, originaires du Yémen. Cette population hétérogène se ramifia avec le temps, ses branches se sont interpénétrées dans un métissage arabo-berbère, donnant naissance à une communauté composite vivant dans la concorde et la solidarité.
Par sa situation stratégique entre le Nord et le Sud et son contrôle de la route reliant les deux villes impériales Fès et Marrakech, en plus de ses ressources naturelles, le Tadla a constamment fait l'objet d'un intérêt particulier de la part de toutes les dynasties du Maroc. Chacune d'elles tenait à renforcer son pouvoir sur cette région en y nommant des représentants de haut niveau, avec une grande influence. Mais ces précautions n'empêchèrent nullement les troubles d'éclater de temps à autre, donnant lieu à de graves confrontations militaires, surtout à chaque changement de dynastie.
Ces conflits rejaillissaient fâcheusement sur le système urbain de la région : des villes sont détruites et rebâties, d'autres disparaissent et sur leurs décombres des cités nouvelles sont élevées. C'est ainsi qu'au Moyen Âge, la ville de Tadla était la métropole qui donna son nom à toute la province ; Al Himyari écrit dans son al-Rawd al mi'tar :
« C'est une ville antique oû existent les vestiges des anciens ».
Dans sa Nuzhat al-Mushtah, al Idrisi ajoute :
« La ville de Tadla occupait la première place dans la production du coton et en exportait de grandes quantités dans toutes les directions ; il était au Maghreb al Aksa la principale matière dans la fabrication des cotonnades, si bien que les habitants de ce pays n'avaient nul besoin d'en importer


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tadla-Azilal

ville de TAFILALET:

Description: Tisser les liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre ses membres.Mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles possibles dans le but de contribuer au développement culturel, social et économique de la région de TAFILALET au Maroc.Entreprendre toute action allant dans le sens de la réalisation de ses programmes dans un esprit de coopération et d'échange avec d'autres associations, poursuivant les mêmes aspirations, dans le but de contribuer à l'épanouissement humain.Contribuer à la réalisation de projets de développement par l'élaboration d'études, de recherches scientifiques, culturelles et économiques à même de mettre en valeur des potentialités culturelles, économiques, sociales et sportives de TAFILALET au Maroc.
Président : Monsieur MLALA Abdelali
Contact :
Catégorie : Relations internationales, solidarite, échanges
source : https://www.nanterre.fr/Nanterre/Templates/Association.aspx?NRMODE=Published&NRNODEGUID=%7BCBC4A20F-30C0-4A53-896A-D1092A5FFCA8%7D&NRORIGINALURL=%2FCitoyens%2FAssociations%2FAnnuaire%2F693.htm&NRCACHEHINT=NoModifyGuest

ville de Taroudant :

Géographie:La ville se trouve à 70 km à l'est d'Agadir et à environ 250 km au sud-ouest de Marrakech, le long de l'oued (ou assif) Souss.Murailles de la ville de TaroudantMurailles de la ville de Taroudant
Taroudant (ou Taroudannt, [prononcé « Taroudannte »]) est située dans la vallée du Souss, entourée par deux chaînes de montagnes, le Haut-Atlas au nord et à l'est, l'Anti-Atlas au sud; à l'ouest, la plaine s'ouvre sur l'atlantique. Cette vallée fertile est traversée par l'oued Souss qui longe la ville. La province de Taroudant a, sur son territoire, la plus haute montagne d'Afrique du nord, le Mont Toubkal, en arabe Jebel Toubkal, en berbère Adrar N' Dern, 4.167m.
La famille Berbère Tanani est la première famille a s'installer sur les terres de Taroudant.[réf. nécessaire] L'origine du nom berbère Taroudant est énigmatique: certaines légendes l'associent à une princesse syrienne qui s'est installée dans la région et qui portait le nom de "la Reine Roudana", d'autres l'expliquent par la phrase berbère "Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
Histoire :C'est l'une des villes les plus anciennes du Maroc. Elle fut un poste avancé de l'armée Romaine portant le nom de Vala, dans la zone gétule (zone au sud de la maurétanie tingitane, hors du contrôle de Rome) et de ce fait a connu une lutte sans merci des Berbères contre l'occupation romaine. Le poste fut pour cela ravagé par les Romains.
Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume chiîte (royaume des Bajjalis). Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle connait son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi fondateur de la dynastie Sâadienne qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraout, et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans Alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, qui gouvernait la région située entre Taroudant et Tiznit et qui a emprisonné le fondateur de la dynastie Alaouite Moulay Ali EsSharif dans la bourgade d'Iligh. En représailles, le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer une grande partie de la population pour son soutien à son neveu, le prétendant rebelle Ahmed Ben Mahriz en 1687.
Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le rebelle El-Hiba Bin Ma'a El Aïnine fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée française jusqu'en 1914.
La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville fut en grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.
C'est l'une des villes les plus anciennes du Maroc. Elle fut un poste avancé de l'armée Romaine portant le nom de Vala, dans la zone gétule (zone au sud de la maurétanie tingitane, hors du contrôle de Rome) et de ce fait a connu une lutte sans merci des Berbères contre l'occupation romaine. Le poste fut pour cela ravagé par les Romains.
Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume chiîte (royaume des Bajjalis). Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle connait son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi fondateur de la dynastie Sâadienne qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraout, et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans Alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, qui gouvernait la région située entre Taroudant et Tiznit et qui a emprisonné le fondateur de la dynastie Alaouite Moulay Ali EsSharif dans la bourgade d'Iligh. En représailles, le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer une grande partie de la population pour son soutien à son neveu, le prétendant rebelle Ahmed Ben Mahriz en 1687.
Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le rebelle El-Hiba Bin Ma'a El Aïnine fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée française jusqu'en 1914.
La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville fut en grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.
Economie:Taroudant est célèbre pour sa production d'agrumes (essentiellement oranges et clémentines), pour l'huile d'argan spécifique à la région et l'huile d'olive, pour l'artisanat (très varié, le travail du cuir, tannerie, la poterie, etc...) et ses paysages magnifiques.
Les Petits Taxis sont de couleur blanche
Communes : Talmakant (douar TizzerteLes remparts :Dans les environs :Petit village situé à 20 km de Taroudant, Tiout, perché sur un piton, surplombe une jolie palmeraie. Environ 3000 habitants vivent autour de cette oasis de verdure et vivent de la culture de jardins irrigués et de l'élevage des chèvres. De belles promenades à dos de mulets sont possibles et l'auberge locale offre un excellent tajine de poulet au citron.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taroudant

VILLE DE tAFRAOUT:

Tafraout (tifinagh : ?) est une petite ville berbère de l'Anti-Atlas marocain située à 180 km au sud d'Agadir au cœur de la vallée des Ammeln, au milieu d'un cirque de montagne de granit rose célèbre pour ses couleurs.
Tafraout est entouré d'une myriade de rochers de formes diverses, se dressant au dessus d'une palmeraie qui abrite des plantations d'amandiers et d'oliviers. Au printemps, la vallée de Tafraout offre un spectacle magnifique lorsque les amandiers sont en fleur
Les Ammeln, la tribu Chleuh qui habitent la vallée de Tafraout, cultivent les céréales et de multiples arbres fruitiers, dont les amandiers. Au cours des années une importante partie de sa population s'est expatriée hors de la ville et de sa région et tient un peu partout, au Maroc et ailleurs, des commerces ou d'autres activités financières ou commerciales.
Tafraout est la ville natale du grand écrivain marocain Mohammed Khaïr-Eddine
Les tribus les plus proches de Tafraout sont Ammeln, Tahala, Ida Osemlal, Aît wafka, Amanouz, Tasrirt.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tafraout

ville de TAMSNA:

nouvelle ville tamasna sur les portes de rabat
présentation
La première convention relative à la ville nouvelle de Tamesna située dans le territoire de la Préfecture de Skhirat-Témara, a été signée sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, conjointement par le Ministre de l'Intérieur, le Ministre Délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme et le Président de la Commune de Sidi Yahia des Zaers, le 22/07/2004.
Contexte généralde la ville nouvlle
Tamesna enrichit le réseau urbain national :
• Elle s'inscrit dans les orientations du S.N.A.T (Schéma National d'Aménagement du Territoire)
• Elle contribue au développement de la conurbation de Rabat
• Elle profite d'un réseau routier important
Tamesna ville de la solidarité et de la modernité
Ville verte à vocation résidentielle et privilégiant des activités de recherche et développement.
Mixité et intégration sociale.
Opportunités offertes pour un habitat de qualitéet des activités commerciales, artisanales et industrielles.
Des Atouts importants ...
• Un Arrière pays à fortes potentialités agricoles.
• Un noyau urbain existant (Sidi Yahia).
• Proximité de Témara (près de 8 km), de Rabat (près de 20 km) et de la Rocade (près de 0,2 km) reliant la ville au réseau autoroutier national.
• Proximité des zones industrielles de Témara, d'Ain Atiq et Ain Aouda.
• Une situation dans une aire à forte croissance urbaine ( Ain Atiq, Ain Aouda, Skhirate, Témara).
• Une réserve foncière publique importante de près de 860 ha.
Un apport important ...
Tamesna contribue:
A renforcer l'offre en logements de l'agglomération de Rabat-Salé. Sur les 50.000 logements prévus, 10.000 sont destinés aux couches sociales à revenus modestes.
A promouvoir un centre d'intérêt économique créant ainsi de l'activité générant des emplois à l'echelle de l'agglomération
Une démarche nouvelle…
Priorité donnée au partenariat public-privé.
Réalisation par la société Al Omrane-Tamesna des infrastructures de viabilisation hors site et primaires de la ville nouvelle.
Attribution d' îlots aux promoteurs privés pour la réalisation en partenariat de programmes de logements diversifiés.
Equipements socio-collectifs construits en parallèle dans le cadre des conventions avec les Départements Ministériels concernés.
Création d'une entité autonome (Société Al Omrane-Tamesna) dédiée à la nouvelle ville dont la mission est la coordination de la mise en œuvre et la gestion de la ville à moyen terme.
Gammes des produits proposés :
Des îlots destinés exclusivement aux promoteurs pour des programmes de logements.
Des lots de villas soit construits soit nus.
Des lots pour activités industrielles et artisanales.
Des lots pour équipements commerciaux de proximité.
Des logements de divers standings vendus par les promoteurs privés partenaires.
Etat d'avancement du projet :
Travaux d'infrastructure primaires lancés en début de 2005
Achèvement de la première tranche en fin 2006 pour les infrastructures primaires de voirie, assainissement, eau potable, téléphone et électricité.
Premières installations des ménages dés fin 2006.
Début de construction des équipements collectifs (écoles, centres de santé, sécurité, arrondissement urbain, …) dès 2006.


source : http://www.fmaroc.com/news+article.storyid+14.htm

dimanche 14 septembre 2008

ville de Settat :

une ville du Maroc, capitale de la région du Chaouia et préfecture de la province de Settat. Elle située à 57 km de Casablanca, sur la route de Marrakech. Sa population était de 116 570 habitants en 2004. Histoire de la ville :En choisissant de construire la Kasbah sur le site vallonné de Settat, Moulay Ismaïl allait déclencher le processus d'urbanisation de ce site. En effet, l'édification de la Kasbah a apporté ordre et sécurité aussi bien aux voyageurs qu'aux habitants et favorisé les implantations humaines à ses abords. Bien plus, en y installant le premier Caïd de cette région qui dépendait auparavant de Caïd Doukkali et Rahmani, Moulay Ismaïl officialisa Settat comme chef-lieu de cette région. La ville de Settat est devenue un centre administratif au début du XIIIe siècle, en raison de sa position stratégique en tant que passage incontournable entre le Sud et le Nord. Grâce à la richesse du sol, elle a prospéré et constitué durant les XVIIIe et XIXe siècles un important centre de négoce des produits agricoles, attirant des populations fort entreprenantes. Ce fut le cas des Marocains de confession juive qui s'y installèrent en masse au XIXe siècle, construisant leur propre quartier, le Mellah, aux abords de la Kasbah. Ce développement a été perturbé au début du XXe siècle durant la période de la siba (anarchie) et par la colonisation à laquelle s'opposèrent farouchement les tribus de la Chaouia ralliées à Moulay Hafid. Sous le protectorat français, la ville de Settat a connu un développement urbain sans précédent, comme en témoigne le boom démographique qu'elle connu de 1913 à 1925 et renoué ainsi avec son passé commercial. Cette prospérité a duré jusqu'au début des années cinquante où, sous l'effet du développement de Casablanca, des voies de communication et des moyens de transports, la ville de Settat et d'autres agglomérations de la région sont entrées dans une période de semi-léthargie. Au début des années 1990, elle a été dotée d'une université, d'un parcours de golf international ainsi que d'un hippodrome. Settat a réalisé de grands travaux d'urbanisme à partir des années 1970 pour devenir un important centre régional. Le secteur industriel s'y développe avec une des zones industrielles les plus dynamiques du territoire marocain. Settat est reliée à Casablanca (57 km) depuis 2001 par l'autoroute A7, et à Marrakech (146 km) depuis 2007 Habitat:Durant l'année 1999, il a été délivré dans la province de Settat 1 448 autorisations de construire. L'habitat économique vient en tête avec 1 053 autorisations. Catégorie Autorisations Surfaces bâties Habitat Économique 1 053 315 900 Villas 159 19 883 Immeubles 47 14 100 Divers 189 13 255 Total 1 448 363 138 En 1999, le nombre de lotissements autorisés a été de 230 lotissements répartis entre les différents intervenants dans ce secteur comme suit : Secteur privé : 104 Coopératives : 98 Amicales : 16 Commaunes : 12 Enseignement :Settat compte 12 écoles, 5 collèges, 5 lycées et 12 groupes scolaires privés. Elle abrite aussi l'Université Hassan I, l'une des institutions les plus prestigieuses du royaume.


source : fr.wikipedia.org/wiki/Settat

ville de Meknès :

une ville du Maroc qui tire son nom du berbère Meknassa du nom de la tribu fondatrice de la ville. Elle est le chef-lieu de la région administrative de Meknès-Tafilalet, au centre du pays. La ville est située à 120 km à l'est de Rabat et à 60 km à l'ouest de Fès. C'est l'une des quatre villes impériales du Maroc. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne de Moulay Ismail Étymologie du nom Meknès [modifier]La ville de Meknès tire son nom de la tribu amazigh Meknassa. Les membres de cette tribu sont appelés les Imknassen au pluriel, Ameknas au singulier. Ameknas signifie en tamazight le guerrier ou le combattant. D'ailleurs les activistes amazighes l'appellent plutôt Ameknas, appellation utilisée dans les communiqués du MCA (Mouvement culturel amazigh)[2].
Géographie et démographie :Meknès est située à une altitude de 500 m environ, sur le plateau de Saïs, entre le moyen-Atlas au sud et les collines pré-rifaines au nord. La ville est traversée par oued Boufekrane, qui sépare la médina (ville ancienne) de la ville nouvelle (dite "Hamria").
La population de la ville de Meknès est estimée actuellement à 950 000 habitants (avec agglomération), la banlieue EST de Meknès (Toulal) et la banlieue Ouest (Ouislane) compte une population de 100 000 hab. Cette population qui travaille la plupart sur Meknès fait la navette quotidienne avec Hamria, qui abrite la quasi totalité des administrations de la région Meknès-Tafilalet, grâce à la nouvelle société de transport urbain Citybus qui a débuté son service le 18 novembre 2005, Meknès ayant été privée pendant 2 ans de transport en commun suite à la faillite de la RATUM. Ils sont également desservis par les grands taxis qui circulent sur la zone urbaine de Meknès, au contraire des autres grandes métropoles marocaines où les taxis sont extra-urbains. La zone rurale est liée a la ville par le réseau de transport octroyé a Citybus dans un périmètre de 40 km autour de Meknès. Le transport mixte et les taxis ruraux permettent également de relier Meknès à la zone rurale.
Le transport urbain est depuis début 2006 opérationnel dans toute la ville et les agglomérations voisines de Meknès, après que la société maroco-espagnole Citybus ait remporté l'exclusivité de service sur les 28 lignes qui couvrent la zone.
Meknès est la 4e ville impériale du Maroc. La médina de Meknès est classée depuis 1996 Patrimoine mondial de l'UNESCO et connait depuis lors divers opérations de restauration des sites (murailles, portes, ruelles, places publiques...). Elle est maintenant digne des plus grandes villes méditerranéennes et arabes de par sa diversité culturelle. La fameuse place Lehdim a connu en 2007 2 opérations de restauration et rénovation et un autre rénovation en cours de réalisation.
Population :Meknès est une ville où la population est majoritairement jeune ce qui fait que la création artistique (notamment la musique) y a une place importante. La langue officielle est l’arabe, mais la majorité de la population de Meknès, des villages et villes avoisinants est d'origine berbère (majoritairement de l'Atlas, avec une minorité importante de Rifains), qui pratiquent notamment l'agriculture, l'élevage et le commerce.
Les secteurs du tourisme, de l'artisanat et du commerce sont le noyau de l'économie locale et connaissent depuis quelques mois un véritable décollage et la mise a niveau des différents sites touristiques de la médina de Meknès y est pour beaucoup
La ville accueille chaque année le Salon international de l'agriculture[1] sur le site historique Hri Swani près du bassin Sahrij Swani qui lui assure un revenu annuel très bas pour l'économie de la capitale ismaïlienne et contribue à la mise à niveau de la Médina, la ville nouvelle attend un important projet de réaménagement urbain axé sur la vallée de Wislan séparant les deux rives de la ville, mais sa proximité de Fès la rend pour la majorité des touristes une ville de passage, et c'est le rôle du CRI régional de rendre à Meknès sa vraie valeur touristique et patrimoniale.
Climat :La ville de Meknès est un sous étage méditerranéen, subissant les influences continentales pendant les saisons d’été et d’hiver. Cependant la diversité géographique de la région fait que chacune de ses zones naturelles présente des nuances climatiques particulières.
Le régime thermique de Meknès est marqué par l’éloignement des côtes, d’où une importante amplitude thermique extrême atteignant 25,4 °C. La température du mois le plus chaud varie entre 18 °C et 36 °C, et celle du mois le plus froid varie entre 2 °C et 7 °C.
Généralement, les températures varient de la manière suivante :
De janvier en avril : La hausse mensuelle de la température est progressive et régulière. Elle est de l’ordre de 1 à 2 °C/mois. D’avril en août : Une hausse mensuelle est de l’ordre de 3 à 5 °C. La température maximale moyenne mensuelle est atteinte au mois août, soit 35,6 °C.
D’août à décembre : une baisse de l’ordre de 2 à 5 °C par mois. La répartition des pluies au cours de l’année se caractérise par de fortes pluies en automne, une très légère baisse en hiver avec un maximum relatif au début du printemps. L’été étant généralement sec. La période de pluie la plus importante s’étale d’octobre en mai, avec 9 à 14 jours de pluie par mois. La moyenne annuelle de pluie est estimée 84 jours. La pluviométrie moyenne dans la banlieue de Meknès atteint 576 mm/an.

Histoire :L'histoire de Meknès semble remonter à la création d'une bourgade rurale non fortifiée au VIIIe siècle. L'installation au IXe siècle d'une tribu berbère, les Meknassa, qui établissent leur campement au nord de l'oued Boufekrane, donne son nom à la ville.
Les Almoravides en font un site militaire au XIe siècle. Les Almohades détruisirent la cité, coupable de résistance, pour en construire une plus grande et plus charmante avec des mosquées et puissantes fortifications. Lorsqu'ils s'en emparèrent, les Mérinides construisirent des médersas, des casbahs et des mosquées au début du XIVe siècle. Sous les Wattassides, elle constituait une ville prospère.
Au XVIIIe siècle, Meknès est devenue la capitale administrative du Maroc, sous le règne de Moulay Ismail le sultan alaouite, qui a fait la gloire de la ville. Il construisait des édifices, des jardins, des portes monumentales, des remparts; des gigantesques murailles d'une longueur qui dépassent les 40 kilomètres, et de nombreuses mosquées ayant de beaux minarets. Pour cette raison, la ville de Meknès est appelée : "La ville aux cent minarets". Pendant la présence française au Maroc (1912-1956), la ville de Meknès portait d'autres surnoms :
"Versailles du Maroc", "le petit Paris" ce qui prouve la gloire de cette belle ville.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Meknès

ville d'Al Hoceïma :

Villa Sanjurjo en espagnol) est une ville amazighophone rifaine située sur la côte nord-est du Maroc (mer Méditerranée). Elle compte environ 83100 habitants et 256723 (dans l'agglomération d'al hoceima) .Cette ville a connu un débarquement espagnol en 1925 : le Débarquement d'Al Hoceïma.
Son climat est de type méditerranéen : l'été est sec et chaud, les hivers pluvieux et frais.
Orientée vers la pêche et le tourisme, Al Hoceima est situé dans le Rif, chaine montagneuse peu élevée qui s’étend de Tetouane (prés de Tanger) jusqu'à la frontiére algérienne et les tribus rifaines des Ayt Iznassen et Ikebdanane.
Al Hoceima, qui est l'une des plus grandes stations balnéaires du Maroc et d'Afrique du Nord, est située au large de nombreuses îles, comme les minuscules îles de Sabadia et surtout de très nombreux petits îlots rocheux.
Al Hoceima est une ville surtout connue pour son histoire de ville rebelle contre le pouvoir colonisateur espagnole dont le chef été Abdel'karim Al Khattabi ( issue de la tribu bni waryegh) président de la république tribal du Rif et rebelle et de nos elle connue aussi pour ses magnifiques plages méditerranéennes (Quemado, Sfiha, Calabonita, Tara Youssef, Cala Iris, Matadero, Imoud, Izdi, Sswani, Spalmadiro,boussekkour....).
Dans la nuit du Lundi au mardi 24 fevrier 2004, un violent seïsme d'une magnitude de 6,3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a ravagé une partie de la ville ainsi que d'autres petites localités avoisinantes, tel Imzouren. Le bilan définitif de ce séisme qui a choqué l'opinion marocaine est de 629 morts, 926 blessés et 15 230 sans abri, selon le communiqué du 04/03/04 du ministre de la communication Nabil Benabdallah. Un vaste programme de relogement et d'infrastructures a depuis été lancé dépassant largement l'ambition de réparer les dégats subis par le tremblement de terre.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Hoceima

ville de Beni Mellal :

une ville du Maroc entre le Moyen Atlas et la plaine de Tadla, au centre du pays. Située sur l’axe routier des villes impériales Fès et Marrakech, elle est ouverte sur le sud marocain via les provinces d’Errachidia à l'Est, de Khénifra au Nord-Est et de Ouarzazate au Sud-Ouest. La ville comptait 163 248 habitants en 2004.
Géographie et climat :Beni Mellal se situe au pied du mont Tassemit (« le mont du froid ») à une altitude allant de 500 à 950 mètres. Le climat de la région est très continental, avec une pluviométrie qui varie selon les années de 300 à 750mm par an .La température devient négative à partir de janvier avec des chutes de neige dans les reliefs au dessus de 1000m et il peut neiger aussi au dessus de 500m mais rarement comme on a vu en 1974 ou la neige a été aperçu dans la ville de Beni Mellal a 620m. L'été est très chaud à cause des vents brûlants du sud-est (chergui) qui s'abattent sur la région et font monter le mercure au-delà des 40°C (47°C en juillet 2007) et peut finir par des orages rafraîchissant le sol surchauffé.
Histoire :La ville date de 1688, l'époque ismaélienne. Moulay Ismail construisit aussi la forteresse de Tadla et ses remparts toujours visibles et intacts, ainsi que la kasbah. Dans le quartier du Soumaa, se trouve un minaret qui date de l'époque almoravide. En montant vers la montagne, se trouve Ain Asserdoun (source appelé l'œil du mulet ou la source du mulet, car ain ; veut dire œil ou source en arabe) avec ses petites chutes. S'y trouve aussi Borj Ain (appelé "ksar" en arabe, château], qui est une petite forteresse qui surplombe Ain Asserdoun, et qui était une forteresse pour garder cette dernière. Cette forteresse, offre une vue sur la ville de Beni Mellal, au milieu des vergers d'oliveraies et d'orangers, ainsi qu'une vue sur l'ensemble de la plaine de Tadla. Beni Mellal était connue sous le nom de Day. Juste à côté de Day, une autre petite ville est née : Soumaa. La Soumaa est une zaouïa fondée par Sidi Ahmed Ibn Kassim Soumai, dans le XVIe siècle. Cette zawiya a eu un grand rôle dans cette région. La fusion de ces deux petites villes a donné le Beni Mellal actuel.
Économie :La Superficie Agricole Utile (SAU) s’étend sur 583.684 ha, soit 34% de la superficie globale. La superficie irriguée occupe 31% de la SAU. L’occupation des terres agricoles est dominée par les principales cultures céréalières (blé dur, blé tendre, orge et maïs) avec 69% de la SAU ; participant à raison de 14,8% à la production nationale. Les cultures industrielles, notamment la betterave et le coton, qui n’occupent que 3% de la SAU contribuent avec 35% à la production nationale. Quant aux plantations fruitières, les productions agrumicoles et oléicoles représentent respectivement 20% et 19% de la production nationale. Concernant la production laitière, la région contribue à hauteur de 17,2% de la production nationale.
La région de Tadla-Azilal est aussi une région à vocation d’élevage. L’effectif du cheptel est de 2.041.343 têtes dont 1.082.052 à Beni Mellal et 959.291 à Azilal.
Le cheptel de la région se répartit comme suit :
• 181.992 têtes de bovins dont 132.835 à Beni Mellal et 49.175 à Azilal ; • 1.296.839 têtes d’ovins dont 791.844 à Beni Mellal et 504.995 à Azilal ; • 562.464 têtes de caprins dont 157.373 à Beni Mellal et 405.091 à Azilal.
Concernant le secteur forestier, il occupe une superficie globale de 500.106 ha, soit 29% de la superficie totale de la région. Les forêts naturelles représentent 97% de la superficie forestière de la région. L’essence principale est le chêne vert avec 60% de la superficie forestière.
L’industrie, l’artisanat et les mines
Le secteur de l’industrie est dominé par l’agro-industrie qui regroupe 64 établissements et occupe 2.368 employés permanents. La production totale de ces unités est comptabilisée à plus d’un milliard de Dirhams. Quant au secteur artisanal régional, il comprend 11 coopératives et emploie 7.400 artisans.
Le secteur minier est caractérisé par une production de 4.812 tonnes dont 20% sont destinées à l’exportation.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Beni_Mellal

ville de Tétouan :

Titwan déformation du mot Tittawen en Amazigh Rifain (Tarifit), pluriel de Tit = oeil ou source) est la capitale et le centre culturel de la région du Tanger (Tanja) au nord du Maroc ; elle est considérée comme la ville la plus andalouse du royaume. Depuis 1999, elle est devenue la résidence estivale principale du Roi Mohammed VI.
La ville est située dans le Rif dans le Pays de Jebala qui est la partie Ouest du Rif, à environ 40 kilomètres à l'est de la ville de Tanger et à proximité du détroit de Gibraltar. Elle est située dans une vallée (la cluse de Tétouan) creusée par l'oued Mhannech dans les montagnes de la chaîne calcaire du Rif au nord et au sud. Près de Tétouan, on trouve plusieurs villes côtières très touristiques comme Mediek et Martil, et des villages de vacances comme Marina Smir et Cabo Negro.
La Wilaya de Tétouan s'étend sur une superficie de 10375 km².
En 2004, la population de la ville comptait 320 539 habitants (277 516 en 1994). La province comptait 624 399 habitants. Après Tétouan, les villes les plus peuplées sont Fnideq (53 559 habitants), Martil (39 041 habitants), Mdiq (36 596 habitants) et Azla (12 611) [1]. Histoire :La présence de l'Homme dans la région de Tétouan date du Néolithique (5000 ans av. J.-C.), comme le prouvent les industries ibéro-maurusiennes trouvées dans la grotte de Taht El Ghar au sud de la ville, et dans El Ghar Lakhal près de Ceuta. [2]
La ville existe depuis le IIIe siècle av. J.-C., des vestiges des ères romaines et phéniciennes y ont été trouvés, provenant de la ville antique de Tamuda. Les Phéniciens quant à eux établirent un comptoir à l'embouchure de l'Oued Martil [3][4].
Le site de la ville est mentionné la première fois par le géographe andalou Abou Oubayd Al Bakri au XIe siècle, puis par des sources Almohades au XIIe.
Vers 1305, une ville fortifiée est établie par le sultan Merinide Abou Tabit. Elle sert de base pour attaquer la ville de Ceuta. En 1399, la ville est détruite par les Espagnols afin d'arrêter les attaques des pirates pour lesquels la ville constituait une base arrière.
C'est surtout l'occupation de Ceuta par les portugais en 1415, principale ville du Nord du Royaume de Fès, qui va accélérer le développement de Tétouan en tant que base stratégique pour mener les campagnes militaires contre les occupants et aussi pour servir de port principal vers la Méditerranée.
Selon l'historien Skirej, en 888 h (1483), 80 mauresques venus de Grenade avaient commencé à construire des maisons dans la partie dénommée Al Balad, mais étaient harcelés par la tribu des Beni Hozmar qui revendiquait la propriété du site. Ayant été informé de leurs plaintes, le Sultan Mohammad Ach-Chaikh Al Wattassi (m en 910 h, 1504) leur prêta 40 000 Mithqal et envoya 40 gardes de Fès et 40 du Rif pour les protéger. Il écrivit au gouverneur de Chefchaouen, Moulay Ali Ben Moussa Ben Rached El Alami (m. en 917 h, 1511), fondateur de la ville, pour lui demander de leur envoyer une personne compétente pour construire une muraille de protection. C'est ainsi que Mohammed ben Ali Al Mandari (m en 900 h, 1494), un commandant d'origine andalouse rejoignit la ville dont il deviendra gouverneur et architecte. Il est considéré comme le vrai fondateur de la ville.
En 1492, la Reconquista (reconquête de l'Espagne) se termine avec la chute de Grenade qui chasse du Sud de l'Espagne des milliers de musulmans et juifs qui s'installèrent dans la ville.
La population s'est trouvée augmentée également par l'expulsion massive des Mauresques par Felipe III en 1609 [5].
Ensuite, la ville connaît au XVII et XVIII siècles un grand essor grâce à son statut de port méditerranéen (Martil) par lequel transitent les marchandises vers ou provenant de la capitale Fès, les autres ports marocains étant sous occupation portugaise jusqu'au début du XVIIIe siècle. De nombreux consulats y furent établis.
Par la suite, la ville connaîtra un grand déclin, dont les causes sont d'ordre principalement politique. L'activité commerciale portuaire ainsi que les consulats seront finalement transférés à Tanger, port pouvant accueillir des navires plus grands. Après une grande épidémie de peste (septembre 1818 à mai 1819) qui fit 6259 décès, soit le quart de la population de la ville [6], la ville fut envahie par l'armée espagnole de 1859 à 1862, ce qui a conduit à l'arrêt des activités commerciales et à la fuite de la population, en particulier des commerçants juifs, partis à Gibraltar et à Oran.
Après l'occupation espagnole en 1913, Tétouan devient la capitale du Nord du Maroc et le restera jusqu'à la signature de l'accord d'indépendance le 7 avril 1956.
Ethnographie :La société tétouanaise était au début essentiellement constituée de Mauresques musulmans et juifs, auxquels se sont joints des familles de hauts fonctionnaires fassis envoyés par le Sultan. L'exode rural et l'activité commerciale ont vu l'installation de nombreuses familles Jbalas , des tribus voisines (Beni Hozmar, Beni Maadane, Beni Said, Ghomara, Beni Idder etc.). La ville a connu également l'arrivée de nombreuses familles algériennes qui ont enrichi la société par leur musique et leur patisserie à recettes turques. La composante rifaine est devenue nombreuse (Beni Ouriaghel), attirée par l'activité commerciale de la ville et fuyant les conditions montagnardes défavorables du Rif central. Les années 1960 ont vu diminuer rapidement le nombre de juifs[1], partis en Israel ou en Espagne, ainsi que les familles espagnoles qui étaient restées après l'Indépendance.
Comme dans le reste des villes andalouses du Maroc (Rabat, Salé, Chaouen et Fès), beaucoup de familles portent encore des noms mauresques (Moriscos), correspondant en général à des surnoms évoquant des lieux, comme Torres, Molina, Castillo, Aragon, Medina, Paez, Baeza, Morales etc.
Monuments et architecture :Les quartiers de Tétouan appartiennent à 3 types de styles architecturaux différents: le style andalou (la Medina); le style espagnol du début et du milieu du 20ème siècle (Ensanche) et le style d'après l'indépendance (quartiers périphériques). Chaque style comporte des variantes plus ou moins importantes en relation avec l'évolution des styles et des matériaux utilisés.
La Médina :La Médina (ancienne ville) de Tétouan est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle occupe aux yeux des spécialistes la première place de toutes les médinas du Maroc.
Le principal élément de la Médina est constitué par les remparts datant de la fin du XVe siècle qui entourent la ville. Ces remparts laissent le passage à travers 7 entrées qui sont: Bab El Oqla, Bab Saaida (vers l'Est), Bab Mqabare et Bab Ejjyafe (vers le Nord), Bab Nouader (vers l'Ouest), Bab Toute, Bab Remouz (vers le Sud). A l'intérieur de la ville, les ruelles sont pittoresques et grouillantes de monde. Les principaux quartiers, datant de la construction de la ville, sont: Laayoune, Essania, Trankat, Rbat Aala, Bled, Rbat Asfal et Mellah.
Les maisons de la Médina sont généralement très bien conservées par les descendants des propriétaires. Certaines ont bénéficié d'un programme de réhabilitation financé par la Junta de Andalucia. Du point de vue architectural, les maisons sont généralement constituées [7] : (i) d'un rez-de-chaussée avec un couloir d'entrée (Zaguan, Dehliz) donnant sur un patio (Sahn), sur lequel s'ouvrent 2 ou 3 chambres fermées (bit), un salon ouvert (maqâad), la cuisine et les services; et (ii) d'un étage avec des chambres (ghorfa). Temporellement, les maisons obéissent à deux styles architecturaux différents:
• celles du XVIIe siècle comportent un patio avec des piliers et des colonnes (8 ou 12) supportant des arcades. La décoration est généralement austère. • celles du XIXe siècle utilisent les traverses de fer qui supportent l'étage. Les maisons peuvent comporter ou non un jardin (Riad). La décoration est riche, utilisant les mosaïques de Fès, le bois peint etc.
Ces maisons, ainsi que les bâtiments publics, ont longtemps été desservis en eau potable à travers un réseau de canalisations depuis les sources de la ville. Ce réseau, appelé Skundu (déformation de l'espagnol segundo), a été développé par Ali Al Mandari en personne, qui a construit la ville le long d'une ligne de sources prenant naissance au pied du Jbel Dersa. Ce dispositif ingénieux, dont seuls avaient le secret pour des raisons sécuritaires le Gouverneur et l'ingénieur principal de la ville, alimentait toutes les maisons ainsi que les fontaines publiques, les mosquées, les hammams etc. grâce à la topographie en pente de la ville[8]. Bien que très détérioré par les canalisations modernes, certaines maisons gardent encore des fontaines de cette eau limpide.
Outre les maisons tétouanaises, plusieurs mosquées, zaouias et places publiques et commerciales peuvent être visitées :
Places : El Feddane (cœur de la ville sur lequel donne le Méchouar), Ghersa El Kébira (place de commerce varié), El Usâa (petite place pittoresque) Rues : Tarrafine (boutiques de bijoux) Mosquées : Al Jamaa Al Kabir (Grande Mosquée) Écoles traditionnelles : Madrasat Lukach ; Zaouias : Sidi Ali ben Raissoun, Harraq, Abdellah El Hajj Bakkal,... Souks : Mesdaa (épices, fromages), Saquia El Fouqia (vêtements),...
El Ensanche :Situé à l'ouest de la Medina, le quartier d'El Ensanche (prononcé Chanti par la population locale) représente le style architectural typique pendant le Protectorat espagnol. Il comporte essentiellement des immeubles de 5 étages avec des commerces au rez-de-chaussée. Certains bâtiments ont été réhabilités dans le cadre du programme de réhabilitation des bâtiments de Tétouan. L'intérieur est de type méditerranéenn, avec un couloir sur lequel s'ouvrent les chambres, les salons et les services. Les bâtiments peuvent être construits en complexe avec un espace vert central (cas de Pabellones de Varela).
Les quartiers périphériques [modifier]Au cours de la période post-coloniale, la ville a connu un important exode rural, et une expansion des constructions à la périphérie de la ville. Si les maisons des anciens habitants obéissent aux règles de construction tétouanaises modernisées (Bab El Oqla, Ziyyana), les autres maisons n'ont aucun style particulier. Il s'agit en général d'un R + 2 carré, avec commerce au rez-de-chaussé sans décoration. C'est le cas des quartiers de Touilaa (émigrants), Saniat Errmel, Sidi Talha (Barrio Malaga) etc.. D'autres quartiers périphériques, cas de Korat Essbaa, Touilaa haut, Dersa et Samsa sont du type clandestin (constructions sans autorisation). Récemment, la ville a connu une meilleure planification, matérialisée par le développement de bâtiments modernes de 10 étages, situés surtout le long de l'avenue des FAR, et des zones de villas au sud de l'aéroport.
Économie :Longtemps liée au commerce international à travers le port de Martil, l'économie actuelle de Tétouan repose essentiellement sur le petit commerce et le tourisme balnéaire à clientèle surtout marocaine.
Les unités industrielles, cantonnées au Quartier industriel de Martil, sont peu nombreuses et modestes. Cependant, plusieurs briqueteries sont installées dans la plaine de Martil sur la route de Oued Laou. De même, la région abrite une importante unité de production de ciment ainsi que de nombreuses carrières et d'unités de concassage, qui alimentent la région en matériaux de construction.
L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Une partie de la population vit encore du commerce de produits de contrebande ramenés de Ceuta, mais cette activité connaît un déclin notable en raison de l'amélioration de la qualité des produits marocains. Faute de travail, une grande partie des jeunes ont émigré vers l'Europe, en particulier vers l'Espagne, les Pays-Bas et l'Allemagne.
Le développement de Tétouan s'articule aussi autour de:
L'autoroute Tétouan - Fnideq La voie express Tétouan - Tanger Le port Tanger Med et sa zone franche Oued Negro à Fnideq Les investissements étrangers directs des groupes mondiaux dans les secteurs touristiques, notamment le géant espagnol FADESA Les transferts des marocains résidents à l'étranger La proximité géographique de L'Europe
Culture et art :Tétouan est d'abord un centre universitaire puisqu'elle abrite la Présidence de l'Université Abdelmalek Saadi (à Martil), la Faculté des Sciences (Tétouan), la Faculté de Lettres et Sciences humaines et la Faculté de Droit (à Martil), qui accueillent les étudiants des régions de Tanger, Tétouan, Larache, Chefchaouen, ainsi que l'École Normale Supérieure (Martil).
Elle dispose de nombreux espaces à caractère culturel:
L'Institut des Beaux-Arts La Bibliothèque Générale La Maison de Culture Le Musée archéologique Le Conservatoire International de Musique Les Centres Internationaux de langues (Français, Espagnol, Anglais, Allemand, Hollandais...) Les grandes Bibliothèques Des bibliothèques et archives privés (Daoudiya, Bennouna, Torrès) Sur le plan musical, Tétouan est également un centre de rencontre de plusieurs styles :
la musique andalouse (Al Aala), principal genre de la ville, anime toutes les occasions festives. Le style classique hérité de l'école de Rabat, a été modernisé par Mohammed El Arbi Temsamani. Les principaux instruments sont le violon, le luth et les percussions (Tar et Derbouka). Le piano et les cuivres (saxophone et clarinette) ont été introduits par Temsamani. la musique d'origine algérienne est également présente par ses Qsaid de type Zendani, chantées par Mennana El Kharraz et Zohra Bettioua, surtout lors des réunions féminines. la musique rurale montagnarde est représentée par la Taqtouqa, la Aayta et Alala-Yillali. Les instruments principaux sont ici le violon, le luth, le Guembri et les percussions. Un danseur déguisé portant un plateau à thé accompagne presque toujours l'orchestre. Ce style a été modernisé et largement popularisé par Abdessadaq Chqara. Sur le plan de l'art culinaire, la cuisine tétouanaise est réputée par sa qualité et sa variété. Ses plats, issus de la combinaison de nombreuses recettes (fassies, andalouses, rifaines, algériennes, juives,...), sont réputés à travers le Maroc, notamment avec ses salés-sucrés (poulet aux tomates caramélisées par exemple). La Pastilla tétouanaise, contrairement aux autres régions, ne comporte pas d'amandes. Les pâtisseries comportent des variétés spécifiques comme la Faqqassa, le Bechkettou (Bizcocho) khobza (cake), le Bechkettou pwiwa (cake non levé), les Qfafel, et les Qrachel préparés durant les fêtes de l'Aid, ou des variétés marocaines avec des retouches locales, comme le Kaab el ghazal décoré.


Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/tétouan

ville de Mohammédia :

une ville du Maroc située entre Rabat et Casablanca, dans la région du Grand Casablanca. Elle abrite la principale raffinerie du Maroc, La Samir. On trouve également dans la banlieue de Mohammédia la plus grande centrale électrique thermique du Maroc qui alimente en grande partie la région du grand Casablanca. Elle accueille aussi le principale port pétrolier du royaume qui alimente la samir Quartiers :El Alia (signifie "la partie haute", en regard à ses pentes et ses reliefs accidentés) Divisions : Quartiers anciens : El Hassania, Derb Marrakech, Diour Kraii, Dioure Doukala, Derb Jamila, Derb Ourida, Derb Fath, Derb Douchmane, Les Crêtes, Laayoune, Riyad, Chabab, Rabat, Sâada... Quartiers récents : Hay El Falah, Anfa, Rachidia, Hay Nasr, Hay el Fajr, Lacolline, hay alwahda El kasbah(l'ancienne "fedala") Divisions : el wafaa, rue de sous, bd Mohamed V Partie Est de Mohammedia (connue spécialement pour ses belles plages) Divisions : les plages: plage Monica, plage Sablettes, Plage Yasmina, plage Mannessman les lotissements: lotissement Soleil, lotissement Nice, lotissement Al Assil...

Transport :La ville est desservie par l'Autoroute A3 qui relie Rabat à Casablanca, et qui est considérée comme l'autoroute payante la plus fréquentée en Afrique (32.000 véhicules/jour). Elle est aussi desservie par la voie ferrée : Le TNR qui fait la liaison Casablanca Rabat. La Nationale 1 traverse aussi la ville de Fedala. Mohammedia béneficie d'une couverture assez bonne des bus, on trouve les lignes : 800,900,905,906,400,404,01,02 et 32D(résérvé aux étudiants de Mohammedia à l'universitée de Casablanca).
Vie étudiante :Il y a environ 15 écoles primaires (public) et 13 collèges et lycées (public). Il y a aussi :
Université Hassan II Faculté des sciences Faculté de droit Faculté d'economie
Sports :Quelques sports pratiqués à Mohammedia : voile, golf, tennis, équitation, ski nautique, surf, cyclisme, courses automobiles, plongée, chasse sous marine, chasse, pêche, surf casting, pêche au gros, ball trap.
Clubs :Chabab Mohammédia et l'Union de Mohammédia sont deux clubs de football qui évoluent actuellement en GNF 2. Elmajd elle , évolue dans la 3e division.
Infrastructures :Stade Bachir, un des célèbres stades marocains de football. Les courts du Royal Tennis Club de Mohammedia, un club de renommée international. Une salle omnisport à Mohammedia verra le jour début 2009. Grace a cette salle, le conseil de la ville veut cibler les adolescents de 12 à 18 ans.
Festivals :Depuis l'année dernière (2007) , la ville de mohammédia abrite chaque mois de Juin un festival : Le Festival Des Fleurs . Pour ce festival , le conseil de la ville débloque un important investissement .


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammedia

ville de Safi :

une ville du Maroc, située sur le littoral Atlantique. Elle est la capitale de la région Doukkala-Abda et préfecture de sa province. Son port est l'un des plus importants du pays, la ville abrite aussi, depuis les années 1960, un important complexe industriel de transformation de phosphate. Safi comptait 887 745 habitants au recensement de 2004 Histoire [modifier]Il y a peu d'écrits sur la naissance de Safi, la pointe Oussadion, Comptoir Phénicien - s'il faut croire le géographe Ptolémée - probablement fréquentée plus tard par les Romains, elle apparaît dans les textes arabes sous le nom d'Asfi, à partir du XIe siècle, c'est alors un petit port d'intérêt local.
Safi (Hadirat al Mouhit) ou Cité de la mer environnante, selon l'expression d'Ibn Khaldoun, assurait, en tant que port de la capitale Marrakech de l'empire Almohade au XIIe siècle, des relations directes avec l'Andalousie et se présentait sous forme d'un espace fortement urbanisé, doté notamment d'importantes fortifications et d'une grande mosquée centrale. Cette dernière était rattachée à de nombreuses institutions.
Sous les Almohades, à la fin du XIIe siècle, Abi Mohammed Salih, Saint Patron de la ville depuis, fonde un ribat ou couvent fortifié, dans un faubourg mitoyen de la ville de Tasaffyn (Al-Safy), dont la fonction religieuse atteint une large renommée
Il institue, en effet, deux ordres religieux, les premiers du genre organisés au Maroc, une Tariqa ou voie mystique et la Tafa des Houjjaj, remarquable organisation du pèlerinage à la Mecque, à travers un immense réseau de centres d'accueil (Sijilmassa, Tlemcen, Bougie, Barqa, Alexandrie,...), à une époque où cette obligation était suspendue en raison de l'insécurité.
Constitué de deux entités urbaines, la ville s'enrichit, au XIVe siècle, d'une medersa, édifiée par Aboul Hassan Al Marini, d'un bimaristan (hôpital) et de nombreuses autres institutions, une qaysaria, un mohtasseb, au fur et à mesure que Safi s'impose comme place d'échanges d'importance qui commerce avec Gênes, Séville, Marseille, etc.
A la fin du XVe siècle, la pression portugaise s'accentue, et aboutit à l'occupation de la ville qui va durer de 1488 jusqu'à sa reprise par les Saadiens, en 1541. la TZAFFIN portugaise était alors la principale place fortifiée pour le contrôle de la région maritime, s'étendant jusqu'à Marrakech.
De nouveau reliée à Marrakech sous les Saadiens, Safi demeure un des plus importants ports du Royaume jusqu'à la création d'Essaouira, dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Il reste cependant siège de consulats étrangers et participera, au cours du XIXe siècle, à l'ouverture commerciale du Maroc sur les puissances étrangères.
De même qu'à Tanger, la communauté juive est importante et n'est pas installée dans un mellah. L'existence de cultes mixtes, judéo-musulman, tel celui rendu jusqu'au milieu du XXe siècle aux Oulad Zmirro, les sept saints juifs enterrés à Safi, témoigne de l'entente qui prévaut depuis plusieurs siècles entre les deux communautés L'ouverture sur l'Europe :Au XVe siècle, Safi s'ouvre au commerce européen. Les Portugais apprécient même si bien sa rade naturelle qu'ils s'en emparent en 1488, par une opération combinée (par terre et par mer) montée à partir de leur base de Mogador (Essaouira). Autour de la ville, ils élèvent une enceinte et construisent une forteresse au bord de la mer. Mais cette occupation dure peu, car dès 1541, les Portugais qui viennent de perdre la ville d'Agadir évacuent volontairement Safi.
Cela n'interrompt point les échanges avec l'Europe qui au contraire s'intensifie. Les Français y ont leur part.
Au XVIIe siècle, le consul de France a sa résidence à Safi et c'est dans ses murs que le commandeur de Rasilly signe au nom de Louis XIII plusieurs traités de commerce entre la France et l'Empire Chérifien. Mais, au XIXe siècle, c'est le déclin complet.
Le tournant du XXe siècle :Le renouveau est tout d'abord venu de la pêche industrielle : la sardine est la spécialité de Safi depuis que le développement de la conserverie a ouvert à ses pêcheurs un énorme marché. Puis les minerais de Jbilet et les phosphates de Youssoufia (80 km au nord-est de Safi) ont envahi les quais, entraînant l'extension et la modernisation du port.
Enfin, c'est à Safi que le pays a fait ses premiers pas dans la grande industrie par la construction d'un important complexe chimique (1972) à quelques kilomètres au sud de la ville. À partir de 1920, le port de Safi est l'objet d'extensions progressives, grâce à l'accroissement de l'exportation des phosphates. Mais c'est au cours de la Seconde Guerre mondiale, que la flottille de pêche connaît une croissance considérable liée au développement de la conserve, qui fera de Safi, au début des années 1950, le premier port sardinier du monde, pour la pêche et la conserverie. Safi est aussi célèbre pour l'activité de ses potiers, attestée dès le XIIe siècle. Cette activité a connu un regain d'intensité au XIXe siècle, et une renaissance progressive, grâce à la création, vers 1920, d'une école de céramique et d'un atelier pilote, avec Maître Lamali, qui ont permis de renouveler et de perpétuer cette activité sur la Colline des Potiers.
Safi est aussi connue pour son rôle dans la résistance et la lutte pour l'indépendance du Maroc. Trois personnalités de Safi ont signé le Manifeste de l'indépendance, notamment Haj Mohamed Bouamrani. Bouamrani, qui a reçu l'enseignement d'al Qaraouiyine, était responsable de la résistance à Casablanca et Safi et a eu un rôle central dans la résistance et la création du parti de l'Istiqlal.
Monuments de Safi :Minaret Almohade Château de mer : c'est un fort portugais qui date du XVIe siècle. Il a pour particularité d'être bâti pratiquement sur l'eau. La Cathédrale portugaise: premier édifice gothique de l'Afrique Dar Asultane : ancienne résidence des sultans alaouite, elle servait aussi de protection pour la ville en raison de sa position ; aujourd'hui elle a été transformée en musée (Musée national de la Céramique) et son toit offre un joli panorama sur la ville. Le tagine : un grand tagine planté en plein centre ville. C’est le plus grand du monde ! le mausolée des sepy frères benzmiro (synagogue) La citadelle Ben Hamiddouch Palais du Caïd si Aïssa Ben Omar, datant du XIXe siècle (Dar si aissa) Forteresse Agouze à Souiria Lakdima Forteresse d'Ayir
Population :La population de la province de Safi est composée de deux grandes tribus arabes, à savoir :
Abda : du nom de son ancêtre Abdel-Kais ou Abdel-Qais, installée au XIIe siècle temps des Almohades, dans la plaine connue précédemment sous le nom de Doukkal Al Hamra, en provenance de Tunisie mais originaire du nord de la péninsule arabique. Cette tribu a donné naissance à trois grandes fractions qui sont : Bhatra Rabiaa. Ahmar : tribu arabe d'origine yéménite et plus globalement du sud de la péninsule arabique connue sous le nom de Himyar, installée au Maroc en provenance de l'Algérie. Safi possédait une importante communauté juive qui a émigré vers la France, le Canada ou Israël et qui représentait à l'époque plus de 20 pour cent de la population.
L'industrie :Il existe deux unités industrielles importantes à Safi :
Une unité de l'Office chérifien de phosphate (OCP), qui est une entreprise nationale en charge de toute la filière phosphates/engrais. Elle est la deuxième entreprise productrice de phosphates du monde, juste après l'américain IMC Agrico Co. (groupe Freeport McMoRan). L'exploitation minière est réalisée sur trois grands sites : Khouribga, Gantour et Boucraâ, qui ont livré en 2000 respectivement 14,1 Mt, 5,2 Mt et 2,2 Mt de minerai de phosphate marchand. Les centres de transformation du phosphate en acide phosphorique (2,7 Mt en 2000) sont implantés dans la zone industrielle littorale de Jorf Lasfar et à Safi ; ceux de l'élaboration des engrais (2,4 Mt) le sont dans l’ensemble chimique de Safi et de Jorf Lasfar. L'OCP est de loin le premier exportateur mondial de phosphates bruts et d'acide phosphorique et l'un des plus grands fournisseurs internationaux d'engrais tels que le superphosphate triple (TSP) et le phosphate diammonique (DAP). L'Usine de Ciment du Maroc de la province de Safi :
L'usine de Safi a été mise en service en 1993 ; elle est située à 35 km au nord de la ville de Safi. L'usine est équipée d'une ligne de cuisson à voie sèche Polysius avec un four d'un diamètre de 4,2 m et d'une longueur de 62 m, avec une tour de cinq étages munie d’un mini preca. Les principaux ateliers sont :- concassage : HAZMAG à marteaux.- pré-homogénéisation: pré-homogénéisation circulaire et BEDESCHI.- broyage Cru : broyeur vertical à galet PFEIFER.- ligne de cuisson : POLYSIUS.- broyage Ciments : broyeur à boulet FCB.

Sports :Safi est une grande ville du surf, reconnue par les plus grands surfeurs. Elle offre aux amateurs de glisse une des meilleures droites de l'Afrique, qui déferle sur plus de 100 m. La planche à voile est également à l'honneur.
Malgré les modestes infrastructures sportives de la ville, celle-ci possède un club sportif : L'Olympique de Safi évoluant en division 1 de football. L'OCS est aussi une grande équipe de rugby. La ville est aussi un véritable bastion de l'athlétisme. En effet trois Safiots sont actuellement des vétérans de la discipline. La colombophilie a sa part elle aussi, il y a trois associations de colombophiles dans la ville à savoir : Al Fath, Assalam et Korse. Cela est dû au fait que Safi est une ville de lâcheurs de pigeons voyageurs pour les îles Canaries.
Safi est en train de devenir la destination nautique du centre du Maroc et par la même occasion la plage la plus proche de Marrakech.
Principaux quartiers :L'A.B.C. Azib Derai Achbar Bled Eljed Bahia Byar Biyada Chenguite Cité Aviation(Matar) Darb Lfarrane Darb Moulay Hassan Hay Anass Driba Lamziwka Hay El Bouwab Hay Essaâda Hrayat Albayde El Matar Jawhara Jerifat Jnane El Mestari Jnane Chkouri Jnane Colonne 1 et 2 Jnane Illane Kawki Koudia al Baida corse Lala Hnia Hamria M'dina K'dima (l'ancienne médina) Mouna Ourida 1 et 2 Plateau Rhat A Rih Saâida 1 et 2 Safi 2 Sania Sidi AbdelKrim Sidi Bouzid Swinia Tajziat Zitoune Trab asSini Wad El Bacha Zawiyat Sidi Wassel hay essalam karyat ech-chams


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Safi

ville de Marrakech :

connue sous le nom de Perle du Sud ou Porte du Sud et de Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc au pied des montagnes de l'Atlas.
Distance: La distance entre Casablanca et Marrakech est de 240km La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier roi de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos. Présentation de la ville :Marrakech compte environ 1 million d'habitants (recensement de 2004) répartis sur une superficie de 6,2 km². La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare. C'est la 4ème plus grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès.
La ville est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (10 kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'Ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'Avenue Mohammed VI. Pour les autorités de la ville, l'urbanisation incessante de Marrakech devrait connaître un frein dans les prochaines années afin d'éviter une croissance incontrôlée.
Les petits taxis y sont couleur sable et équipés de compteurs. Les courses dans Marrakech coûtent de 10 à 20 Dh le jour et légèrement plus cher le soir.
Portes de Marrakech :Bab Aghmat Bab Agnaou (plus vieille porte de Marrakech) Bab Ahmar Bab Aylen Bab Berrima Bab Doukkala Bab Ech Charia Bab Ed Debbagh Bab El Jédid Bab El Khémis Bab El Makhzen Bab El Raha Bab Er Rharaza Bab Er Robb Bab Fteuh Bab Ighli Bab Ksiba Bab Nkob Bab Shoushiga Bab Taghzout
Histoire :Marrakech fut fondée en 454 de l'Hégire, correspondant à l'an 1062 de l'ère chrétienne, par Youssef Ibn Tachfin, premier souverain de la dynastie Almoravide.
Le nom de Marrakech vient du berbère "Amour" qui signifie "pays" et " Akouch" qui veux dire " dieu" ce qui donne la terre de dieu ou la terre sainte, mais peut être aussi, vu le nombre de nomade et de pirates qui passaient par la porte du désert qu est marrakecg, s'y reposait et on se demande aussi si ce n est pas la les deux mots arabes "mour" qui veut dire passe, et "kouch" qui veut dire accroupir( en effet, marrakech était connue pour les "pirates" qui attaquaient les nomades pour voler leurs biens, ces derniers devait passer et s'accroupir afin que les pirates ne les voient pas!!!!), la liaison entre les deux mots etant "wa", qui se prononce aussi "ou", celaformait: "mourawakouch", une supposition parmi tant d autres pour l'origine du nomd 'une des plus belles villes du monde.
Très vite, à Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, hommes pieux et austères, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial pour le Maghreb et l’Afrique noire. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme un centre culturel et religieux influent, des remparts sont également édifiés pour protéger la ville.
La ville, fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, par la construction de remparts sur plusieurs kilomètres, l'architecture de la ville a été influencée par l'Espagne musulmane.
En 1147, les Almohades, partisans d’un Islam orthodoxe s'emparèrent de l'enceinte de la ville, les derniers Almoravides exterminés, la presque totalité des monuments détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia construite sur les ruines d'un palais almoravide.
Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut perfectionné. Marrakech, par rayonnement culturel attira de nombreux écrivains et artistes, venus notamment d'Andalousie.
En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades mérinides aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie Mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès.
Au début du XVIe siècle, Marrakech redevient la capitale du royaume, atteint rapidement son apogée, en particulier grâce au sultan Saadien, Mohammed El Mahdi. De part la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés. Le palais bâti par les Saadiens, le Badi, est une réplique de l'Alhambra, réalisée avec les matériaux les plus précieux provenant d'Italie, du Soudan, des Indes et même de Chine. Un protocole fastueux inspiré du Topkapi d'Istanbul y est appliqué. Malgré leur opposition aux Turcs, les Saadiens sont attirés par la civilisation ottomane. Un vestige de cette influence réside dans le nom du quartier de Derb Dabachi, qui dérive du terme "ogdabachi" et désigne un officier supérieur dans la hiérarchie militaire ottomane.
Marrakech va de nouveau perdre son statut de capitale.
À la fin du XVIIe siècle, l'actuelle dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône est successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale.
Au début du XXe siècle, Marrakech connaît quelques années de guerres civiles.
En 1912, l'instauration du protectorat français au Maroc met fin à cette anarchie. En 1956, le retour d’exil du roi Mohammed V sera fêté à Marrakech comme dans le reste du pays.
Climat :Marrakech bénéficie d'un climat à tendance aride caractérisé par de fortes amplitudes thermiques saisonnières et diurnes dues à son éloignement de la côte Atlantique. La ville et la plaine alentour souffrent d'un important déficit pluviométrique en été. En hiver les températures sont douces voire fraîches la nuit. Par contre en été les températures sont torrides. La plupart des habitants sortent très tard le soir en été pour profiter des températures plus supportables de la nuit et la ville connaît une vie nocturne très animée La médina :La médina de Marrakech constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. S'étendant sur une superficie globale de 600 hectares, elle est une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d'Afrique du Nord. Son raffinement et sa spécificité urbanistique découlent directement de la virginité totale du terrain sur lequel elle fut érigée au XIe siècle. Articulée autour d'un campement militaire, le Qsar El Hajar, et d'un marché, elle fut augmentée d'une kasbah au XIIe siècle afin de la protéger des assauts répétés des tribus berbères de la plaine du Haouz, contribuant ainsi à assoir durablement l'hégémonie Almoravide. Les célèbres remparts de la vieille ville de Marrakech subirent d'importantes modifications au gré des dynasties. Ainsi, ils furent à de maintes reprises percés de nouvelles portes (Bab en arabe). Aujourd'hui, la hauteur des murailles oscille entre 8 et 10 mètres et s'étendent sur une distance totale dépassant les 19 kilomètres. Le récent engouement pour les riads, ces maisons traditionnelles marocaines articulées autour d'une cour centrale, a généré de profondes transformations sociologiques au sein de la médina de Marrakech, où le prix du m² a atteint des sommets. Ainsi, un nombre non négligeable et croissant de modestes ménages marrakchis se voit poussé par la spéculation à "s'exiler" en dehors des remparts. D'autre part, on observe un phénomène de densification de l'habitat au sein de la médina. Cependant, on est loin d'assister à une muséification de la médina, loin s'en faut. En réalité, le succès touristique croissant de Marrakech a durablement revigoré la médina en attirant de nombreux jeunes au sein des dédales de la médina. Ainsi, il semblerait que plus de 40000 artisans y travaillent, répartis dans les différents quartiers thématiques organisant géographiquement la médina. Le mellah, dans le sud est de la médina, fut et demeure aujourd'hui encore dans une moindre mesure le quartier juif de Marrakech. Loin d'être un ghetto, le mellah regroupait certains corps de métiers qui au fil et à mesure de l'histoire de Marrakech, devinrent des spécialités de cette communauté (Le métier de tisserand fut un exemple de ce phénomène). Il fut fondé en 1558 sous le règne de Moulay Abdellah à proximité du palais ce qui permit, comme ce fut le cas à Fès par exemple, au Sultan de mieux les protéger. Les Jardins de l'Agdal jouxtant par le sud le Palais Royal furent créés dès 1156 selon l'historien officiel de la dynastie almohade par El Haj Ya'is, celui-là même qui fut à l'origine de la prestigieuse Koutoubia. Le terme "aguedal" signifiant par ailleurs "jardin" de manière générale par les Berbères, cette appellation de Jardins de l'Aguedal ne s'imposa comme appellation exclusive que vers la fin du XVIIIe siècle. Son existence, mise à mal par le temps est intimement liée à l'astucieuse gestion des ressources hydrauliques qui y est faite. Ainsi, le captage des eaux des nappes souterraines fut dès la fin du XIe siècle assuré par un dense réseau de "khetarras" , assisté plus tard par un système de viaducs plus élaboré en provenance de Aghmat, ville située plus au sud en direction de la vallée de l'Ourika. Enfin, le stockage des eaux de pluie était assuré par deux immenses réservoirs dont le plus grand, baptisé Es Sala, servit à l'entraînement des troupes à la natation en vue de la traversée du Détroit de Gibraltar.
Guéliz :Le quartier de Gueliz tire son nom du Jbel Gueliz, massif de grès de faible altitude situé au nord-ouest de l'ancienne médina au nom berbère. Ce fut le premier quartier situé à l'extérieur des remparts, autrefois réservés aux défunts. Articulé autour de l'actuelle Avenue Mohammed V joignant le Square Foucault et Bab Nkob au Jbel Gueliz, le quartier de Gueliz concentre la majorité des banques et des boutiques de Marrakech. La poste, située place du 16 novembre, est aussi un bâtiment datant de l'époque protectorale, au même titre que l'ancien marché de Guéliz qui fut récemment déplacé pour céder place à une galerie commerciale. L'imposant Marrakech Plaza situé en face de la poste, place du 16 novembre accueille et accueillera prochainement un certain nombre d'enseignes européennes de la mode et du prêt-à-porter (Zara, Etam ...). L'ensemble du quartier de Gueliz ayant été classé par la wilaya zone immeuble R+ 5, on assiste à une destruction massive et rapide de la quasi-totalité des villas héritées de l'époque protectorale accompagnée d'une intense spéculation immobilière
L'Hivernage :Situé au sud ouest de Gueliz, le quartier de l'Hivernage est un quartier abritant des villas cossues et de nombreux complexes hôteliers tel que le Sofitel, le Sheraton,le Golden Tulip Farah pour ne citer que les plus prestigieux. Le poumon du quartier de l'Hivernage est l'avenue Mohammed VI, anciennement avenue de France, et récemment prolongée jusqu'à rejoindre au sud-est la route de l'Ourika le long des remparts de l'Agdal. Cette large et verte avenue abrite l'imposant Théâtre Royal, le Palais des Congrès, ainsi que la future gare.
L'Avenue Mohammed VI :Bien que fraîchement inauguré en mai 2004, le tronçon de 5 km de l'avenue Mohammed VI reliant l'avenue de la Ménara à la route de l'Ourika voit se développer rapidement de nombreux complexes résidentiels et hôteliers de haut standing.
Par ailleurs, c'est le long de l'avenue Mohammed VI que fut construite la plus grande discothèque d'Afrique, Le Pacha de Marrakech, établissement ayant permis à Marrakech d'acquérir définitivement son nouveau statut de lieu de rendez-vous de la jeunesse branchée et des "clubbers". Enfin, c'est ici que fut construit le premier multiplex de Marrakech, le Mégarama, succédant ainsi aux deux "grands" cinémas de Marrakech que furent Le Colisée à Gueliz, et le Cinéma Rif, à Daoudiate
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marrakech

ville de Bir Gandouz:

village du Sahara occidental sous contrôle marocain. Il se situe à l'extrême-sud du Sahara occidental, avant Lagouira, il sert notamment de poste frontalier avec la Mauritanie. Il compte moins de 50 habitants.

sours : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bir_Gandus

ville de Gueltat Zemmour :

un village du Sahara Occidental, proche de la Mauritanie et situé sur la ligne de fortification (Mur marocain) érigée par l'armée marocaine pour lutter contre le Front polisario.
Il tire son nom de la présence d'une guelta particulièrement pittoresque.
Histoire :Ce village devint marocain le 19 avril 1976, date à laquelle il fut contrôlé par les forces armées marocaines. En mars 1981, à Guelta Zemmour, le commandant du Polisario Lahbib Ayoub (ou Lahbib Sid'Ahmed Lahbib Aouba) abattit un C-130, deux bombardiers F5 et un hélicoptère de l'armée marocaine, grâce aux missiles Sam-6 fournis par l'Algérie. En représailles, l'aviation marocaine bombarda Boulanouare et repoussa le Polisario vers la Mauritanie et l'Algérie.
Personnalités :Daddach Sidi Mohamed, le plus ancien prisonnier politique marocain, y est né en 1957. Ayant rejoint le Polisario en 1973, il fut fait prisonnier en 1976. Enrôlé de force dans la gendarmerie marocaine, déserteur, il fut condamné à mort et est retenu prisonnier depuis 1980 avec d'autres indépendantistes sahraouis.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guelta_Zemmour

ville de Boukraa :

une ville du située au nord du Sahara Occidental, à 100 km au sud-est de la ville de Laâyoune, dans la zone contrôlée par le Maroc. L'activité économique majeure est l’excavation du phosphate. Économie :Le Sahara occidental est bien connu depuis presque un demi siècle pour son activité minière. Boukraa est exploitée à ciel ouvert par Phosboucraa, une filiale de l'Office chérifien des phosphates, qui détient le monopole de l'exploitation pour le Maroc. Elle produit à elle seule annuellement 1 860 000 tonnes (1997) de phosphate. Cette production est acheminée par la plus longue bande transporteuse du monde (96 km) jusqu'au port de la ville de Laâyoune, et ensuite exportée aux États-Unis à 45 % et en Europe à 20 %[2].
Population :2 519 habitants en 2004, formée essentiellement de Sahraouis travaillant dans le domaine minier.
Histoire :La découverte des mines de phosphate en 1947 par les Espagnols rend le Sahara occidental économiquement viable, et retarde la décolonisation par l'Espagne. Le Maroc, la Mauritanie et l'Algérie s'affrontent, les deux derniers soutenant successivement le Front Polisario indépendantiste (anti-espagnol, puis anti-marocain).
La bande transporteuse est sabotée plusieurs fois dans les années 1970, ce qui conduit le Maroc à construire le « mur marocain » pour empêcher les raids du Polisario. Les environs de Boukraa, faisant partie du désert saharien, sont encerclés de champs de mines.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bou_Craa

ville de Laâyoune :

El Aaiún ou El-Ayoun, littéralement : « les yeux » ou « les sources »), est la plus importante ville du Sahara occidental. Elle est située au bord de l'Atlantique, à 500 km au sud d'Agadir, sur la route menant à Dakhla. Elle est contrôlée et administrée par le Maroc depuis 1975.
Laâyoune est le chef-lieu de province pour l'administration marocaine.
La ville est revendiquée comme capitale par la République arabe sahraouie démocratique. El Aaiún est également le nom d'un des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (Algérie).


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laâyoune

ville de Boujdour :

une ville du Sahara occidental, administrée par le Maroc, à proximité du cap Boujdour. En 2004, la ville comportait 36 843 habitants [1]. Coordonnées : 26°8'N 14°28'W / 26.133, -14.467
Boujdour était à l’origine un village de pêcheurs implanté autour du phare du cap Boujdour. Dès 1976, cette cité a commencé à affirmer un caractère urbain, appuyé sur une croissance démographique et sur son nouveau port. Émergée du désert, Boujdour est devenue le chef-lieu de la province. Celle-ci a bénéficié du programme « Al Aouda » et « Al Wahda ». L’effort de l’État en faveur de cette province est orienté également vers la réalisation des villages de pêcheurs. D’autre part, dès 1976, une unité de dessalement d’eau de mer y a été installée et des recherches ont conduit à la découverte d’eaux souterraines dans les environs de la ville. Cette cité possède un atout : la corniche. Celle-ci est située au sein de la ville et longe la côte. Elle constitue l’un des plus beaux sites de la région Laâyoune - Boujdour.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Boujdour

ville de Smara :

Smara, Es-Semara en arabe est une ville du Sahara occidental sous contrôle marocain. Elle comptait 40 347 habitants en 2004. La cité a été fondée en 1898 par Ma al-'Aynayn sur le territoire qui se nommait alors le « Sahara espagnol ».
Smara est également le titre d'un livre écrit par Michel Vieuchange. Ces textes reprennent les carnets de voyage qu'il a tenu du 10 septembre au 16 novembre 1930, en accomplissant près de 1400 km à pied de Tiznit à Smara. Les carnets de route de Michel Vieuchange ont été publiés chez Plon en 1932, par Jean Vieuchange, son frère, sous le titre Smara, chez les dissidents du Sud marocain et du Rio de Oro, avec 53 gravures et une carte, et une préface de Paul Claudel. Ils ont été réédités en 1990 aux éditions Phébus sous le titre Smara : carnets de route d'un fou de désert, mais sans les photos originales de Michel Vieuchange ni la carte que son frère avait établie d'après ses relevés.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/smara

ville de Dakhla :

une ville du Sahara Occidental, sous contrôle du Maroc, anciennement appelée Villa Cisneros en hommage à Francisco Jiménez de Cisneros.
Il s'agit aujourd'hui d'un des grands ports de pêche de la région, dont la population varie du simple au double en fonction des périodes de pêches.
La ville est l'un des derniers postes frontières avant la Mauritanie. Un aéroport dessert la ville à partir de Casablanca au moins trois fois par semaine.
Histoire :Cette ville d'une population de 100 000 habitants à 650 km au sud de Laâyoune, sur une étroite péninsule de la côte Atlantique, la péninsule du Rio de Oro, s'étend parallèlement à la côte, direction Nord-Est Sud-Ouest.
La colonie qui date de 1502, était comprise dans les enclaves qu'une bulle papale concéda aux Espagnols à l'Est des Açores. La place, recolonisée, à la demande des Espagnols, par le Capitaine d'infanterie Emilio Bonelli Hernando, en 1884, fut baptisée Villa Cisneros. Ce fut l'une des étapes de la ligne mise en place par Pierre-Georges Latécoère, dans les années 1920 et années 1930, entre Toulouse et Saint-Louis du Sénégal puis jusqu'en Amérique du Sud, pour acheminer le courrier. De nombreux pilotes de l'Aéropostale y firent escale, dont Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry ou encore Henri Guillaumet.
Sports Nautiques :Depuis 2003, la ville accueille les windsurfeurs et kiteurs du monde entier grâce aux différents articles parus dans les plus grands magazines (Surf, Wind, ...) vantant les spots exceptionnels de la région. Chaque année, les plus grands windsurfers vont s'y entraîner. L'eau reste tout au long de l'année à une température très appréciable : 25°C. Les surfeurs viennent alors y passer les trois mois d'hiver. Le spot de Foum Labouir est très réputé pour sa droite parfaite et particulièrement longue. D'après les champions, Dakhla est le plus beau spot du monde juste après Hawaï.
L'autre sport de Dakhla est la pêche en surf casting, c'est-à-dire du bord. Il n'est pas rare d'y pêcher des courbines de plus de 45 kg.
Divers :Un festival qui met à l'honneur la mer et le désert a lieu en mars.
La région accueille tous les hivers des milliers de camping-caristes de toute l'Europe. Ces retraités disent y apprécier la douceur du climat et le paysage époustouflant du mariage de la mer et du désert.
La ville est située à une trentaine de kilomètres au nord du Tropique du Cancer, tout comme la Havane ou Hawaï.
La ville se développe beaucoup au niveau touristique, notamment grâce à l'apparition d'hôtels de standing européens.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dakhla

ville d'Essaouira :

Anciennement appelée Amogdul (la bien gardée) en Berbère, Mogdura en portugais, Mogadur en espagnol et Mogador en français, Essaouira (la bien dessinée) est une ville portuaire du Maroc sur la côte atlantique comptant environ 70 000 habitants et le chef-lieu de la province du même nom qui compte environ 500 000 habitants.
Sa médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.Géographie:Port situé sur la côte Atlantique, à 173 km au nord d'Agadir, à 176 km à l'ouest de Marrakech et 360 km au sud de Casablanca. Histoire :D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigèrent vers l'extrême Occident, jusqu'à Essaouira, pour y installer des échelles, des comptoirs. Les premiers hommes sur lesquels il existe des renseignements y parlaient une langue berbère. Dès lors Essaouira, ce mouillage utilisé par le navigateur carthaginois Hannon dès le VIe siècle av. J.-C., protégé des alizés et riche en eau potable, servit pendant plusieurs siècles de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur. Vers le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères s'organisèrent en monarchie.
La région passa sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique en 146 av. J.-C.. Rome fit un État-client de ce royaume dont le souverain le plus illustre fut Juba II. Le souverain favorisa l'installation de son équipage et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre. C'est cette seconde activité (production de teinture à partir d'un coquillage : le murex) qui explique la renommée des îles Purpuraires (au large d'Essaouira) jusqu'à la fin de l'Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d'un rang social élevé. En 42 ap. J.-C., Rome finit par annexer le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane.
Au Moyen Âge, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogador, déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les juifs ont un statut spécial d'intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d'installer à Essaouira une Maison consulaire (il y en eut jusque dix dans la Kasbah). On les appelle les « négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans. La ville nouvelle :En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla trois ans à édifier le port et la kasbah, dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n'avait souhaité prolonger leur collaboration, reprochant au Français d'être trop cher et d'avoir travaillé pour l'ennemi britannique. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d'Es Saouira, qui signifie « la Bien-Dessinée ».
L'importance d'Essaouira n'a cessé de croître jusqu'à la première moitié du XIXe siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l'importante communauté juive. On y compta jusqu'à 17 000 juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourait y acheter des bijoux. On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y étaient négociées. Le commerce y était florissant. Mais la plupart des juifs partirent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il ne subsiste que quelques familles juives dans la ville.Pendant des années, ce fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis une quinzaine d'années, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.Essaouira est aujourd'hui le chef-lieu d'une province de 500 000 habitants, pour la plupart agriculteurs. La ville est unie par une opération de coopération avec Saint-Malo, sous l'égide de l'Unesco. Ville jumelle de La Rochelle.
Kasbah de Essaouira:Face à l'océan Atlantique parfois coléreux, la Sqala de la Kasbah est une ancienne batterie longue de 200 mètres où sont alignés des canons venus d'Espagne. C'est sur ces remparts qui abritèrent les corsaires du sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah qu'Orson Welles tourna son film Othello.
Pêche de sardines :Vieux site portuaire, Essaouira, l'ancienne Mogador des Portugais puis des Français, de proportions modestes, se voit de plus en plus concurrencée par des ports plus grands pour la pêche de la sardine sur la côte atlantique.
Tourisme :Le tourisme est de plus en plus important à Essaouira, avec des jolis hôtels installés dans des riads marocains traditionnels dans la vieille ville. Il y a aussi des hôtels modernes le long de la plage. Essaouira est également renommée pour le windsurf et le kitesurf, grâce aux vents puissants qui soufflent presque constamment dans la baie.
Quelques photographies
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Essaouira

ville de Ouarzazate:

Partez à l’aventure dans le Grand sud Marocain:Ouarzazate se situe dans la région du sud du Maroc à 1 200m d’altitude, à la rencontre des vallées de l’oued Ouarzazate et de l’oued Dades du Haut Atlas. Vous serez éblouis par les paysages d'exception de la région, entre le Haut Atlas et ses monts enneigés et le désert, parcouru de vallées et d'oasis luxuriantes. Un environnement naturel merveilleux qui a inspiré de nombreux réalisateurs, venus pour y tourner leur film.La ville d’Ouarzazate ne possède en elle-même que très peu d’attrait culturel ou historique, outre ses jolies casbahs blanches. Ici, on ne retrouve pas de médina, de larges avenus ou de souks. En effet, la ville a été construite dans le but de n’être qu’une étape touristique au départ d’excursions dans le désert…Une multitude d’hébergements:La ville de Ouarzazate n’a de réellement « intéressant » que l’hôtellerie dont elle dispose.Ainsi, Ouarzazate propose divers types d’hébergements allant de l’hôtel, à la chambre d’hôte en passant par les riads. Vous êtes donc sur de trouver votre bonheur, il y en a pour tous les goûts !L’Hôtel Riad Salam et la Villa Kerbado, tous deux situés en plein cœur de la ville, propose respectivement des chambres dans un hôtel 3 étoiles et des chambres d’hôtes.La Villa Kerbado offre une cuisine marocaine traditionnelle ou internationale, une terrasse panoramique dominant la ville sous des tonnelles ombragées et une piscine. La majorité des suites ont vu sur cette dernière, d’autres ont vu sur la ville et l’Atlas. Comptez entre 35 et 45 euros pour une chambre double en demi-pension.L’Hôtel Riad Salam quant à lui possède aussi une piscine (indispensable dans cette région désertique !), un solarium, un sauna ainsi qu’un très beau jardin. Les chambres sont décorées avec un mobilier traditionnel marocain. Ce petit hôtel est l’endroit idéal pour se détendre et est vivement recommandé, car l’un des meilleurs de la ville.On retrouve aussi de nombreux hébergements aux environs de la ville. Donc n’hésitez pas à sortir de Ouarzazate pour vous loger.
Des excurssions à foison!:Comme vous l’avez compris, il est n’est pas nécessaire de rester à Ouarzazate plus de 2 jours. La région du Grand sud marocain offre tellement de beaux paysages qu’il serait dommage de s’en priver ! A environs 50 km de la ville, partez à la découverte de la vallée de Drâa. Elle longe l’oued Drâa, un cour d’eau le long duquel se sont implantés quelques villages. Des petits oasis de verdure où il fait bon vivre. Une halte s’impose, permettant de découvrir le mode de vie de ses habitants et leur culture.Autre vallée, autre excursion : la vallée de Dadès. Les villages que l’on traverse sont riches de jolies casbahs. La région est célèbre pour sa palmeraie qui abrite, dit-on, les meilleurs dattiers du Maroc. Et pour ceux qui ne raffolent pas de ces fruits, laissez-vous tenter par les oranges, les grenades ou encore les olives, dont les arbres fruitiers parsèment les environs. La vallée de la Todra possède quant à elle des gorges magnifiques. Avec des falaises hautes de 300m, elle est surnommée le "grand canyon marocain" et s’avère être l’endroit idéal pour s’initier à l’escalade. Non loin de là, l’oasis de la ville de Tinerih est la plus entendue du Maroc et offre un contraste saisissant avec le désert, situé à quelques pas de là.Tamegroute, à une vingtaine de kilomètres au Sud de Ouarzazate, dans la province de Zagora, est un petit village mais qui n’en est pas moins, un haut-lieu du savoir de l’ancien empire chérifien.
source : http://www.monvoyageur.com/guide-touristique/ouarzazate/3213

ville de Tanger :

Culture : La caravane de l'histoire arrive dans la ville du Nord dans le cadre de sa tournée au Maroc
"La Caravane de l'Histoire" qui fête le 1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès et 12 siècles d'histoire du Royaume, fait escale actuellement à Tanger dans le cadre de sa tournée dans différentes régions du Maroc.
Après son démarrage de Fès, la capitale spirituelle qui a fêté avec faste cet anniversaire, et ses escales successives dans les villes de Meknès, Oujda et El-Hoceima La Caravane de l'Histoire, conçue et organisée par l'Association "1 200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès", a installé son "village itinérant de l'histoire" près de la corniche de Tanger pour une rencontre ouverte avec le public.La ville de Tanger, surnommée "la Perle du Nord", est le point de rencontre par excellence entre l'Atlantique et la Méditerranée, l'Afrique et l'Europe, l'Orient et l'Occident, soulignent les organisateurs de cette manifestation.
Dans une déclaration à la MAP à l'ouverture de cette manifestation, le haut commissaire de l'association, M. Saad Kettani a souligné que la caravane a pour principale mission de faire connaître au grand public l'histoire ancestrale des cités marocaines et leur riche patrimoine culturel.
L'escale de la caravane de l'histoire à Tanger revêt une importance particulière. Elle permet notamment de cibler les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et sensibiliser la jeune génération à la richesse de leur histoire, qui est de nature à renforcer leur sentiment d'appartenance et leurs liens affectifs avec le pays d'origine, a-t-il dit.
Le village de l'histoire est constitué d'un espace dédié à l'histoire du Royaume en plus d'un pavillon réservé à la région de Tanger-Tétouan, qui recèle une riche histoire faite d'un brassage culturel entre les grandes civilisations de la Méditerranée, a souligné M. Kettani.
Le village de l'histoire comprend également une salle de projection de documentaires, un stand qui relate les exploits sportifs du Maroc et une exposition de l'artisanat. Côté animation, le village abritera des spectacles qui relatent la richesse et la diversité du patrimoine de la musique traditionnelle marocaine, en plus d'ateliers réservés aux enfants où l'histoire est contée de façon pédagogique et ludique, a-t-il expliqué.
La cité du détroit représente le confluent de la mythologie romaine héritée de cette époque où elle fut la capitale de la Maurétanie Tingitane, souligne-t-on dans la présentation de l'histoire de la ville. Et de préciser que "Tingis", qui fut assimilée à "Tinga", épouse d'Antée, fils de Poséidon (dieu de la mer) et de Gaïa (déesse de la Terre), recèle dans son histoire les épopées bien réelles des musulmans partis à la conquête de la Péninsule ibérique pour fonder l'Andalousie médiévale.
Du littoral à la montagne, la région de Tanger-Tétouan a connu une présence historique continue depuis l'époque romaine jusqu'à nos jours en passant par l'âge d'or de l'Islam qui fut marqué par une grande tolérance religieuse, indique-t-on dans la présentation historique de la région du nord et de ses cités.
La chute de Grenade en 1492, à la suite de la politique inquisitoriale des rois catholiques, marque la renaissance de la ville de Tétouan. Bâtie sur les ruines de la cité antique de Tamouda, "la Colombe Blanche" fut reconstruite par le grenadin Abou al-Hassan Ali al-Mandari, accompagné des premiers Mudéjars fuyant la reconquête chrétienne. De ce fait, elle devient un lieu d'accueil de la civilisation andalouse.
La ville de Chefchaouen a, elle aussi, constitué un point de passage important pour les conquérants musulmans venus d'Orient. Moussa Ibn Noussaïr et Tarik Ibn Ziad y firent édifier des mosquées.
L'arrivée massive et successive de familles andalouses durant et après la Reconquista ibérique contribua grandement à l'essor démographique, urbain et architectural de la médina et lui conféra un style typiquement grenadin, faisant ainsi de Chefchaouen ("la Ville bleue" dont le nom signifie "cornes" en langue amazigh) la ville soeur de Grenade.
La ville d'Asilah, héritière depuis le Haut Moyen Age de la cité antique de Zili, a, pour sa part, toujours été considérée comme une terre de dialogue des civilisations. Elle constitue ce pont nécessaire entre le Sud et le Nord, ce lien de communication spirituelle entre le monde arabe et islamique et les cultures des peuples du monde.
La ville a été conquise par les Romains, les Portugais, les Espagnols et bien d'autres civilisations dont elle conserve à la fois la mémoire et les vestiges. Plusieurs sites ont contribué à sa renommée tels que les murailles de la Kasbah, la tour Al Kamra, la place Krikia et le Palais Raïssouni (Palais de la culture).
Après Tanger, la caravane de l'histoire continuera sa tournée et fera escale, vendredi prochain à Kenitra (du 05 au 07 septembre).


source : http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=21986

samedi 13 septembre 2008

ville de Casablanca:

(addar al-baïda en arabe classique - dar beïda en arabe dialectal marocain - littéralement « maison blanche ») est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays, elle est située sur la côte Atlantique à environ 80 km au sud de la capitale du pays, Rabat. C’est la première ville et agglomération du pays en termes de population. Ses habitants se nomment les Bédaouis en arabe, et les Casablancais en français.
Région:
Avec plus de cinq millions d’habitants, dont seulement moins de 150.000 ruraux, la région du Grand Casablanca, qui regroupe huit préfectures (Casablanca-Anfa, Aïn Sebaa-Hay Mohammadi, Aïn Chok-Hay Hassani, Ben Msik-Sidi Othmane, Al Fida-Derb Soltane-Al Mechouar de Casablanca, Sidi Bernoussi-Zenata et Mohammedia) est un centre urbain par excellence. L’activité économique de la région est dominée par le secteur tertiaire (54,6 % des emplois), suivi du secondaire (40,5 %). Près du tiers de la population de cette région (30 %) sont des jeunes de moins de 15 ans. Pour la tranche d’âge 15-59 ans, 63,5 % sont en âge d’activité, alors que le 3ème âge (60 ans et plus) représente 6,5 % de la population.
Étymologie:
Le nom de Casablanca doit son appellation au fait que, jadis, les marins portugais qui longeaient cet endroit, l’identifiaient par une petite maison blanche juchée sur la colline d’Anfa, « La Casa Branca ». De fil en aiguille et avec les idiomes locaux, cela a fini par donner Casablanca, ou "Dar El Beida" en arabe.
Anfa l’antique :
Le site de Casablanca actuel fut habité par l’homme durant l’époque Paléolithique. Les origines de la ville ne sont pas connues exactement mais il semble que la ville d’Anfa se trouvait autrefois au même endroit qu’actuellement.

Les découvertes archéologiques à Sidi Abderrahman (sortie sud de Casablanca) attestent d’un peuplement du site depuis la préhistoire. Il semble qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis la plus haute Antiquité, époque à laquelle l’endroit sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira. Au Moyen Âge Anfa fait partie du royaume des Berghouattas, du nom d’une secte hétérodoxe qui dominait toute la région de la Chaouia, avant d’être prise par les Almohades en 1188.

On ne sait au juste qui, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains ou des Berbères, fonda Anfa mais elle joua un rôle important dans l’histoire marocaine à la fin du VIIe siècle siècle et au début du VIIIe.

Sous la dynastie des Mérinides, le port prospère grâce aux relations commerciales avec la péninsule ibérique, mais le déclin du pouvoir de Fès amène les habitants d’Anfa à se rendre indépendants et à multiplier des raids de piraterie sur les côtes portugaises.

Durant le XIIe siècle, le nom d’Anfa revient très souvent. Anfa entre véritablement dans l’Histoire au XVe siècle, en l’an 1469, et c’est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.

Les Portugais, en 1469, décident d’attaquer la ville avec 50 navires et 10 000 hommes. Les habitants d’Anfa, n’étant pas en mesure de défendre la ville, la désertent définitivement pour se rapatrier sur Rabat et Salé. La ville détruite, restera inhabitée pendant trois siècles.

Les corsaires d’Anfa furent attaqués en 1469 par une flotte puissante commandée par Ferdinand du Portugal.

À ce spectacle de mort, Léon l’Africain raconte qu’il ne put retenir ses larmes : rien ne restait d’une ville «très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, c’était le plus beau site de toute l’Afrique». Mais les habitants d’Anfa armaient dans leur petit port «des fustes avec lesquels ils commettaient de grands ravages dans la presqu’île de Cadix et sur toute la côte du Portugal».

C’est pourquoi le roi de Portugal décide de se venger, et c’est ainsi que l’infant Dom Ferdinand, fort d’une flotte de cinquante vaisseaux et d’une puissante artillerie, débarque et rase Anfa. La ville, rapporte Léon l’Africain, était «dans un tel état qu’il n’y avait plus d’espoir qu’elle soit jamais habitée à nouveau». Cette prophétie, en fin de compte, ne s’est pas réalisée.

La ville subit une autre attaque portugaise en 1515. Soixante ans plus tard, les Portugais s’installèrent dans l’ancienne ville qui fut fortifiée, reconstruite et baptisée du nom de Casa Blanca. Les attaques incessantes des tribus voisines et les ravages provoquées par le terrible tremblement de terre de 1755 obligèrent les Portugais à se retirer de Casablanca.

Durant le règne de Sidi Mohammed Ben Abdellah (1757-1790) elle fut habitée par les berbères... La ville fut fortifiée et reconstruite. Elle s’appelait à cette époque Dar el Beida, nom que les Espagnols transformèrent en Casablanca.

En 1770, le sultan Mohamed Ben Abdallah qui venaient de perdre alors la ville de Mazagan (El Jadida), décide de reconstruire cette place pour la préserver d’un débarquement Portugais. La ville est appelée "Dar El Beida" (maison blanche) ou casa blanca (en espagnol). D’emblée, le sultan la dote d’une mosquée, d’une médersa et d’un hammam.

Au XVIIIe siècle, la ville devint un important centre commercial. Au milieu du XIXe siècle, le rôle commercial, de la ville s’accrut et en 1862 un service régulier entre Marseille et le Maroc fut établi. Mais elle restera une petite bourgade jusqu’au milieu du XIXe siècle.

À partir du XIXe siècle, la ville se développe grâce à l’accroissement de l’industrie du textile, et Casablanca deviendra l’un des plus grands fournisseurs de laine du bassin méditerranéen. En 1860 la ville comptait 4 000 habitants pour 9 000 habitants à la fin des années 1880. La ville décide donc de se doter d’un port moderne, aidée par la France, détrônant ainsi Tanger comme premier port marocain dès 1906. La population sera en 1921 de 110 000 dû en grande partie aux bidonvilles.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Casablanca