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lundi 15 septembre 2008

ville de Tadla-Azilal:

l'une des seize régions du Maroc. Elle se trouve au centre du pays, englobant la plaine de Tadla entre le Haut et le Moyen Atlas. Sa superficie est de 17 125 km² pour une population de 1 450 519 habitants [1]. Son chef lieu est Beni Mellal.
Géographie:La région de Tadla-Azilal s’étend sur une superficie de 16 996 km² et regroupe deux provinces :
* Beni Mellal * Azilal
Elle se compose actuellement de 9 cercles, 32 caidats, 9 communes urbaines dont 7 à la province de Beni Mellal et 2 à la province d’Azilal, et 73 communes rurales dont 42 font partie du territoire de la province d’Azilal et 31 font partie de celui de la province de Beni Mellal.
La région de Tadla-Azilal est limitée à l’ouest par les provinces d'El Kalâa des Sraghna et Al Haouz, au nord par les provinces de Khouribga et Settat, à l’est par les provinces d’Errachidia et Khénifra et au sud par la province de Ouarzazate.
le climat: De sa situation entre les plateaux de phosphate et le moyen atlas la region de tadla d'une altitude moyene de 400 a 700m se caractérise par un climat tres continental,ca qui se voit par le taux de précipitation qui varie entre 300 et 750mm selon les années. la temperature devienne negative en hiver on a enregister -07°C a beni mellal en janvier 2005, l'été est tres chaud a cause des vents brulants du sud-ouest-est "chergui" qui font augmenter le mercure au desus des 40°C (47°C juillet 2007) tout ca finit parfois par de violents orages qui rafraichi le sol.
La province d'Azilal :$ * Superficie : 9 800 km² ; * Population totale : 504 273 habitants ; * Population urbaine : 81 685 habitants ; * Population rurale : 422 588 habitants ; * Densité : 52 habitants/km².
desite ;26 habitans/km
Histoire:Les anciens habitants du Tadla étaient des Berbères :
* Zénètes, agriculteurs dans les plaines * Haskura-Snaga, pasteurs dans les montagnes.
Le premier contact de Tadla avec les Arabes a eu lieu lors du passage du conquérant Oqba Ibn Nafaa (général arabe envoyé en 670) qui revenait du Sus pour islamiser les Haskura. Quand Idris Ier conquit le Tadla en 172/789, il n'y trouva qu'un petit nombre de musulmans ; la majorité de la population était encore composée de juifs ou de chrétiens.
En l'an 202/818, des Arabes andalous fuyant l'Espagne à la suite de la révolution du Rabad (Faubourg de Cordoue), s'établirent dans le Tadla ; quelques années plus tard, d'autres Arabes de Fès les suivirent lorsqu'un Émirat Idrissides fut crée dans cette région.
La grande émigration arabe n'eut lieu qu'à la fin du VI/XIIme, lorsque les Almohades eurent décidé de déplacer vers le Maroc les bédouins arabes de Banu Hilal et de Banu Sulaym qui avaient pris pied en Tunisie. Les Arabes se répandirent alors dans le pays ; Ibn Khaldoun dit à ce sujet :
« Les immigrés arabes Djusham et Ryah ont habité les plaines, le Maroc fut submergé par des peuplades innombrables ».
Après l'assassinat de l'almohade Yahya b. Nasir en 1236, les Banu Jabir, autre fraction des Djusham, affluèrent au Tadla et s'installèrent dans le piémont, avoisinant les Snaga établis sur les sommets et les plateaux. Les Banu Djabir se hasardaient parfois vers les plaines, mais dès qu'ils craignaient un danger provenant du pouvoir central ou d'un chef impitoyable, ils se repliaient dans la montagne auprès de leurs alliés berbères.
Les Saadiens à leur tour, introduisirent au Tadla des Arabes Ma'kil, originaires du Yémen. Cette population hétérogène se ramifia avec le temps, ses branches se sont interpénétrées dans un métissage arabo-berbère, donnant naissance à une communauté composite vivant dans la concorde et la solidarité.
Par sa situation stratégique entre le Nord et le Sud et son contrôle de la route reliant les deux villes impériales Fès et Marrakech, en plus de ses ressources naturelles, le Tadla a constamment fait l'objet d'un intérêt particulier de la part de toutes les dynasties du Maroc. Chacune d'elles tenait à renforcer son pouvoir sur cette région en y nommant des représentants de haut niveau, avec une grande influence. Mais ces précautions n'empêchèrent nullement les troubles d'éclater de temps à autre, donnant lieu à de graves confrontations militaires, surtout à chaque changement de dynastie.
Ces conflits rejaillissaient fâcheusement sur le système urbain de la région : des villes sont détruites et rebâties, d'autres disparaissent et sur leurs décombres des cités nouvelles sont élevées. C'est ainsi qu'au Moyen Âge, la ville de Tadla était la métropole qui donna son nom à toute la province ; Al Himyari écrit dans son al-Rawd al mi'tar :
« C'est une ville antique oû existent les vestiges des anciens ».
Dans sa Nuzhat al-Mushtah, al Idrisi ajoute :
« La ville de Tadla occupait la première place dans la production du coton et en exportait de grandes quantités dans toutes les directions ; il était au Maghreb al Aksa la principale matière dans la fabrication des cotonnades, si bien que les habitants de ce pays n'avaient nul besoin d'en importer


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tadla-Azilal

ville de TAFILALET:

Description: Tisser les liens d'amitié, de fraternité et d'entraide entre ses membres.Mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles possibles dans le but de contribuer au développement culturel, social et économique de la région de TAFILALET au Maroc.Entreprendre toute action allant dans le sens de la réalisation de ses programmes dans un esprit de coopération et d'échange avec d'autres associations, poursuivant les mêmes aspirations, dans le but de contribuer à l'épanouissement humain.Contribuer à la réalisation de projets de développement par l'élaboration d'études, de recherches scientifiques, culturelles et économiques à même de mettre en valeur des potentialités culturelles, économiques, sociales et sportives de TAFILALET au Maroc.
Président : Monsieur MLALA Abdelali
Contact :
Catégorie : Relations internationales, solidarite, échanges
source : https://www.nanterre.fr/Nanterre/Templates/Association.aspx?NRMODE=Published&NRNODEGUID=%7BCBC4A20F-30C0-4A53-896A-D1092A5FFCA8%7D&NRORIGINALURL=%2FCitoyens%2FAssociations%2FAnnuaire%2F693.htm&NRCACHEHINT=NoModifyGuest

ville de Taroudant :

Géographie:La ville se trouve à 70 km à l'est d'Agadir et à environ 250 km au sud-ouest de Marrakech, le long de l'oued (ou assif) Souss.Murailles de la ville de TaroudantMurailles de la ville de Taroudant
Taroudant (ou Taroudannt, [prononcé « Taroudannte »]) est située dans la vallée du Souss, entourée par deux chaînes de montagnes, le Haut-Atlas au nord et à l'est, l'Anti-Atlas au sud; à l'ouest, la plaine s'ouvre sur l'atlantique. Cette vallée fertile est traversée par l'oued Souss qui longe la ville. La province de Taroudant a, sur son territoire, la plus haute montagne d'Afrique du nord, le Mont Toubkal, en arabe Jebel Toubkal, en berbère Adrar N' Dern, 4.167m.
La famille Berbère Tanani est la première famille a s'installer sur les terres de Taroudant.[réf. nécessaire] L'origine du nom berbère Taroudant est énigmatique: certaines légendes l'associent à une princesse syrienne qui s'est installée dans la région et qui portait le nom de "la Reine Roudana", d'autres l'expliquent par la phrase berbère "Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!
Histoire :C'est l'une des villes les plus anciennes du Maroc. Elle fut un poste avancé de l'armée Romaine portant le nom de Vala, dans la zone gétule (zone au sud de la maurétanie tingitane, hors du contrôle de Rome) et de ce fait a connu une lutte sans merci des Berbères contre l'occupation romaine. Le poste fut pour cela ravagé par les Romains.
Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume chiîte (royaume des Bajjalis). Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle connait son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi fondateur de la dynastie Sâadienne qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraout, et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans Alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, qui gouvernait la région située entre Taroudant et Tiznit et qui a emprisonné le fondateur de la dynastie Alaouite Moulay Ali EsSharif dans la bourgade d'Iligh. En représailles, le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer une grande partie de la population pour son soutien à son neveu, le prétendant rebelle Ahmed Ben Mahriz en 1687.
Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le rebelle El-Hiba Bin Ma'a El Aïnine fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée française jusqu'en 1914.
La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville fut en grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.
C'est l'une des villes les plus anciennes du Maroc. Elle fut un poste avancé de l'armée Romaine portant le nom de Vala, dans la zone gétule (zone au sud de la maurétanie tingitane, hors du contrôle de Rome) et de ce fait a connu une lutte sans merci des Berbères contre l'occupation romaine. Le poste fut pour cela ravagé par les Romains.
Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume chiîte (royaume des Bajjalis). Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle connait son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi fondateur de la dynastie Sâadienne qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.
Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraout, et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans Alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, qui gouvernait la région située entre Taroudant et Tiznit et qui a emprisonné le fondateur de la dynastie Alaouite Moulay Ali EsSharif dans la bourgade d'Iligh. En représailles, le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer une grande partie de la population pour son soutien à son neveu, le prétendant rebelle Ahmed Ben Mahriz en 1687.
Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le rebelle El-Hiba Bin Ma'a El Aïnine fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée française jusqu'en 1914.
La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville fut en grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.
Economie:Taroudant est célèbre pour sa production d'agrumes (essentiellement oranges et clémentines), pour l'huile d'argan spécifique à la région et l'huile d'olive, pour l'artisanat (très varié, le travail du cuir, tannerie, la poterie, etc...) et ses paysages magnifiques.
Les Petits Taxis sont de couleur blanche
Communes : Talmakant (douar TizzerteLes remparts :Dans les environs :Petit village situé à 20 km de Taroudant, Tiout, perché sur un piton, surplombe une jolie palmeraie. Environ 3000 habitants vivent autour de cette oasis de verdure et vivent de la culture de jardins irrigués et de l'élevage des chèvres. De belles promenades à dos de mulets sont possibles et l'auberge locale offre un excellent tajine de poulet au citron.


source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taroudant

VILLE DE tAFRAOUT:

Tafraout (tifinagh : ?) est une petite ville berbère de l'Anti-Atlas marocain située à 180 km au sud d'Agadir au cœur de la vallée des Ammeln, au milieu d'un cirque de montagne de granit rose célèbre pour ses couleurs.
Tafraout est entouré d'une myriade de rochers de formes diverses, se dressant au dessus d'une palmeraie qui abrite des plantations d'amandiers et d'oliviers. Au printemps, la vallée de Tafraout offre un spectacle magnifique lorsque les amandiers sont en fleur
Les Ammeln, la tribu Chleuh qui habitent la vallée de Tafraout, cultivent les céréales et de multiples arbres fruitiers, dont les amandiers. Au cours des années une importante partie de sa population s'est expatriée hors de la ville et de sa région et tient un peu partout, au Maroc et ailleurs, des commerces ou d'autres activités financières ou commerciales.
Tafraout est la ville natale du grand écrivain marocain Mohammed Khaïr-Eddine
Les tribus les plus proches de Tafraout sont Ammeln, Tahala, Ida Osemlal, Aît wafka, Amanouz, Tasrirt.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tafraout

ville de TAMSNA:

nouvelle ville tamasna sur les portes de rabat
présentation
La première convention relative à la ville nouvelle de Tamesna située dans le territoire de la Préfecture de Skhirat-Témara, a été signée sous la Présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, conjointement par le Ministre de l'Intérieur, le Ministre Délégué chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme et le Président de la Commune de Sidi Yahia des Zaers, le 22/07/2004.
Contexte généralde la ville nouvlle
Tamesna enrichit le réseau urbain national :
• Elle s'inscrit dans les orientations du S.N.A.T (Schéma National d'Aménagement du Territoire)
• Elle contribue au développement de la conurbation de Rabat
• Elle profite d'un réseau routier important
Tamesna ville de la solidarité et de la modernité
Ville verte à vocation résidentielle et privilégiant des activités de recherche et développement.
Mixité et intégration sociale.
Opportunités offertes pour un habitat de qualitéet des activités commerciales, artisanales et industrielles.
Des Atouts importants ...
• Un Arrière pays à fortes potentialités agricoles.
• Un noyau urbain existant (Sidi Yahia).
• Proximité de Témara (près de 8 km), de Rabat (près de 20 km) et de la Rocade (près de 0,2 km) reliant la ville au réseau autoroutier national.
• Proximité des zones industrielles de Témara, d'Ain Atiq et Ain Aouda.
• Une situation dans une aire à forte croissance urbaine ( Ain Atiq, Ain Aouda, Skhirate, Témara).
• Une réserve foncière publique importante de près de 860 ha.
Un apport important ...
Tamesna contribue:
A renforcer l'offre en logements de l'agglomération de Rabat-Salé. Sur les 50.000 logements prévus, 10.000 sont destinés aux couches sociales à revenus modestes.
A promouvoir un centre d'intérêt économique créant ainsi de l'activité générant des emplois à l'echelle de l'agglomération
Une démarche nouvelle…
Priorité donnée au partenariat public-privé.
Réalisation par la société Al Omrane-Tamesna des infrastructures de viabilisation hors site et primaires de la ville nouvelle.
Attribution d' îlots aux promoteurs privés pour la réalisation en partenariat de programmes de logements diversifiés.
Equipements socio-collectifs construits en parallèle dans le cadre des conventions avec les Départements Ministériels concernés.
Création d'une entité autonome (Société Al Omrane-Tamesna) dédiée à la nouvelle ville dont la mission est la coordination de la mise en œuvre et la gestion de la ville à moyen terme.
Gammes des produits proposés :
Des îlots destinés exclusivement aux promoteurs pour des programmes de logements.
Des lots de villas soit construits soit nus.
Des lots pour activités industrielles et artisanales.
Des lots pour équipements commerciaux de proximité.
Des logements de divers standings vendus par les promoteurs privés partenaires.
Etat d'avancement du projet :
Travaux d'infrastructure primaires lancés en début de 2005
Achèvement de la première tranche en fin 2006 pour les infrastructures primaires de voirie, assainissement, eau potable, téléphone et électricité.
Premières installations des ménages dés fin 2006.
Début de construction des équipements collectifs (écoles, centres de santé, sécurité, arrondissement urbain, …) dès 2006.


source : http://www.fmaroc.com/news+article.storyid+14.htm

dimanche 14 septembre 2008

ville de Settat :

une ville du Maroc, capitale de la région du Chaouia et préfecture de la province de Settat. Elle située à 57 km de Casablanca, sur la route de Marrakech. Sa population était de 116 570 habitants en 2004. Histoire de la ville :En choisissant de construire la Kasbah sur le site vallonné de Settat, Moulay Ismaïl allait déclencher le processus d'urbanisation de ce site. En effet, l'édification de la Kasbah a apporté ordre et sécurité aussi bien aux voyageurs qu'aux habitants et favorisé les implantations humaines à ses abords. Bien plus, en y installant le premier Caïd de cette région qui dépendait auparavant de Caïd Doukkali et Rahmani, Moulay Ismaïl officialisa Settat comme chef-lieu de cette région. La ville de Settat est devenue un centre administratif au début du XIIIe siècle, en raison de sa position stratégique en tant que passage incontournable entre le Sud et le Nord. Grâce à la richesse du sol, elle a prospéré et constitué durant les XVIIIe et XIXe siècles un important centre de négoce des produits agricoles, attirant des populations fort entreprenantes. Ce fut le cas des Marocains de confession juive qui s'y installèrent en masse au XIXe siècle, construisant leur propre quartier, le Mellah, aux abords de la Kasbah. Ce développement a été perturbé au début du XXe siècle durant la période de la siba (anarchie) et par la colonisation à laquelle s'opposèrent farouchement les tribus de la Chaouia ralliées à Moulay Hafid. Sous le protectorat français, la ville de Settat a connu un développement urbain sans précédent, comme en témoigne le boom démographique qu'elle connu de 1913 à 1925 et renoué ainsi avec son passé commercial. Cette prospérité a duré jusqu'au début des années cinquante où, sous l'effet du développement de Casablanca, des voies de communication et des moyens de transports, la ville de Settat et d'autres agglomérations de la région sont entrées dans une période de semi-léthargie. Au début des années 1990, elle a été dotée d'une université, d'un parcours de golf international ainsi que d'un hippodrome. Settat a réalisé de grands travaux d'urbanisme à partir des années 1970 pour devenir un important centre régional. Le secteur industriel s'y développe avec une des zones industrielles les plus dynamiques du territoire marocain. Settat est reliée à Casablanca (57 km) depuis 2001 par l'autoroute A7, et à Marrakech (146 km) depuis 2007 Habitat:Durant l'année 1999, il a été délivré dans la province de Settat 1 448 autorisations de construire. L'habitat économique vient en tête avec 1 053 autorisations. Catégorie Autorisations Surfaces bâties Habitat Économique 1 053 315 900 Villas 159 19 883 Immeubles 47 14 100 Divers 189 13 255 Total 1 448 363 138 En 1999, le nombre de lotissements autorisés a été de 230 lotissements répartis entre les différents intervenants dans ce secteur comme suit : Secteur privé : 104 Coopératives : 98 Amicales : 16 Commaunes : 12 Enseignement :Settat compte 12 écoles, 5 collèges, 5 lycées et 12 groupes scolaires privés. Elle abrite aussi l'Université Hassan I, l'une des institutions les plus prestigieuses du royaume.


source : fr.wikipedia.org/wiki/Settat

ville de Meknès :

une ville du Maroc qui tire son nom du berbère Meknassa du nom de la tribu fondatrice de la ville. Elle est le chef-lieu de la région administrative de Meknès-Tafilalet, au centre du pays. La ville est située à 120 km à l'est de Rabat et à 60 km à l'ouest de Fès. C'est l'une des quatre villes impériales du Maroc. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne de Moulay Ismail Étymologie du nom Meknès [modifier]La ville de Meknès tire son nom de la tribu amazigh Meknassa. Les membres de cette tribu sont appelés les Imknassen au pluriel, Ameknas au singulier. Ameknas signifie en tamazight le guerrier ou le combattant. D'ailleurs les activistes amazighes l'appellent plutôt Ameknas, appellation utilisée dans les communiqués du MCA (Mouvement culturel amazigh)[2].
Géographie et démographie :Meknès est située à une altitude de 500 m environ, sur le plateau de Saïs, entre le moyen-Atlas au sud et les collines pré-rifaines au nord. La ville est traversée par oued Boufekrane, qui sépare la médina (ville ancienne) de la ville nouvelle (dite "Hamria").
La population de la ville de Meknès est estimée actuellement à 950 000 habitants (avec agglomération), la banlieue EST de Meknès (Toulal) et la banlieue Ouest (Ouislane) compte une population de 100 000 hab. Cette population qui travaille la plupart sur Meknès fait la navette quotidienne avec Hamria, qui abrite la quasi totalité des administrations de la région Meknès-Tafilalet, grâce à la nouvelle société de transport urbain Citybus qui a débuté son service le 18 novembre 2005, Meknès ayant été privée pendant 2 ans de transport en commun suite à la faillite de la RATUM. Ils sont également desservis par les grands taxis qui circulent sur la zone urbaine de Meknès, au contraire des autres grandes métropoles marocaines où les taxis sont extra-urbains. La zone rurale est liée a la ville par le réseau de transport octroyé a Citybus dans un périmètre de 40 km autour de Meknès. Le transport mixte et les taxis ruraux permettent également de relier Meknès à la zone rurale.
Le transport urbain est depuis début 2006 opérationnel dans toute la ville et les agglomérations voisines de Meknès, après que la société maroco-espagnole Citybus ait remporté l'exclusivité de service sur les 28 lignes qui couvrent la zone.
Meknès est la 4e ville impériale du Maroc. La médina de Meknès est classée depuis 1996 Patrimoine mondial de l'UNESCO et connait depuis lors divers opérations de restauration des sites (murailles, portes, ruelles, places publiques...). Elle est maintenant digne des plus grandes villes méditerranéennes et arabes de par sa diversité culturelle. La fameuse place Lehdim a connu en 2007 2 opérations de restauration et rénovation et un autre rénovation en cours de réalisation.
Population :Meknès est une ville où la population est majoritairement jeune ce qui fait que la création artistique (notamment la musique) y a une place importante. La langue officielle est l’arabe, mais la majorité de la population de Meknès, des villages et villes avoisinants est d'origine berbère (majoritairement de l'Atlas, avec une minorité importante de Rifains), qui pratiquent notamment l'agriculture, l'élevage et le commerce.
Les secteurs du tourisme, de l'artisanat et du commerce sont le noyau de l'économie locale et connaissent depuis quelques mois un véritable décollage et la mise a niveau des différents sites touristiques de la médina de Meknès y est pour beaucoup
La ville accueille chaque année le Salon international de l'agriculture[1] sur le site historique Hri Swani près du bassin Sahrij Swani qui lui assure un revenu annuel très bas pour l'économie de la capitale ismaïlienne et contribue à la mise à niveau de la Médina, la ville nouvelle attend un important projet de réaménagement urbain axé sur la vallée de Wislan séparant les deux rives de la ville, mais sa proximité de Fès la rend pour la majorité des touristes une ville de passage, et c'est le rôle du CRI régional de rendre à Meknès sa vraie valeur touristique et patrimoniale.
Climat :La ville de Meknès est un sous étage méditerranéen, subissant les influences continentales pendant les saisons d’été et d’hiver. Cependant la diversité géographique de la région fait que chacune de ses zones naturelles présente des nuances climatiques particulières.
Le régime thermique de Meknès est marqué par l’éloignement des côtes, d’où une importante amplitude thermique extrême atteignant 25,4 °C. La température du mois le plus chaud varie entre 18 °C et 36 °C, et celle du mois le plus froid varie entre 2 °C et 7 °C.
Généralement, les températures varient de la manière suivante :
De janvier en avril : La hausse mensuelle de la température est progressive et régulière. Elle est de l’ordre de 1 à 2 °C/mois. D’avril en août : Une hausse mensuelle est de l’ordre de 3 à 5 °C. La température maximale moyenne mensuelle est atteinte au mois août, soit 35,6 °C.
D’août à décembre : une baisse de l’ordre de 2 à 5 °C par mois. La répartition des pluies au cours de l’année se caractérise par de fortes pluies en automne, une très légère baisse en hiver avec un maximum relatif au début du printemps. L’été étant généralement sec. La période de pluie la plus importante s’étale d’octobre en mai, avec 9 à 14 jours de pluie par mois. La moyenne annuelle de pluie est estimée 84 jours. La pluviométrie moyenne dans la banlieue de Meknès atteint 576 mm/an.

Histoire :L'histoire de Meknès semble remonter à la création d'une bourgade rurale non fortifiée au VIIIe siècle. L'installation au IXe siècle d'une tribu berbère, les Meknassa, qui établissent leur campement au nord de l'oued Boufekrane, donne son nom à la ville.
Les Almoravides en font un site militaire au XIe siècle. Les Almohades détruisirent la cité, coupable de résistance, pour en construire une plus grande et plus charmante avec des mosquées et puissantes fortifications. Lorsqu'ils s'en emparèrent, les Mérinides construisirent des médersas, des casbahs et des mosquées au début du XIVe siècle. Sous les Wattassides, elle constituait une ville prospère.
Au XVIIIe siècle, Meknès est devenue la capitale administrative du Maroc, sous le règne de Moulay Ismail le sultan alaouite, qui a fait la gloire de la ville. Il construisait des édifices, des jardins, des portes monumentales, des remparts; des gigantesques murailles d'une longueur qui dépassent les 40 kilomètres, et de nombreuses mosquées ayant de beaux minarets. Pour cette raison, la ville de Meknès est appelée : "La ville aux cent minarets". Pendant la présence française au Maroc (1912-1956), la ville de Meknès portait d'autres surnoms :
"Versailles du Maroc", "le petit Paris" ce qui prouve la gloire de cette belle ville.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Meknès